Encore la guerre

Cela revient sans arrêt. Comme si nous ne cessions de retomber dans le même trou noir de la haine qui nous aveugle, devant nous confronter au prix de notre vie, à cette mauvaise foi qui nous aveugle, cette puissance ( ?) cette possession (?) comme un envoûtement, tout devenant insensé, nous sommes dépossédés de nous, devant accepter de mourir pour espérer vivre.
Les guerres sont des crimes contre l’humanité, des boucheries, des massacres en masse, où disparaît toute pitié. C’est le lieu ou le moment où s’exprime la folie des hommes, la perte de la raison : l’unique raison de vivre qui demeure est de tuer l’autre. C’est la raison folle. La mauvaise foi, la raison perverse, la parole empoisonnée ? Tout ce qui s’avère démoniaque, ou terriblement absurde.
Rester rivé à ce #NiOubliNiPardon sans envisager la raison, la nécessité du pardon et de l’oubli, en quelque sorte c’est se fermer la porte vers un futur commun. Nous avons oublié ce que contient le futur, le projetant selon notre seul présent, selon nos pensées. Il nous faut voir plus loin.
Poser la question du pardon, savoir où il se trouve, et par qui. Si cela reste sans solution, sans résolution et mise en lumière, de telle sorte que jaillissent la honte et les larmes, obligeant le coupable à son rachat, et à sa peine.
Ce n’est pas à l’innocent de payer pour le coupable, c’est à soi uniquement qu’il revient de trouver son lieu d’innocence, celui où notre âme est pure, indemne de maux.
Si c’est utopique, c’est à désespérer de l’homme par conséquent. Et de ce qu’il y a au dessus de l’homme.
Dans un roman de A. Makine, un homme apprend le massacre des siens, et pour endiguer le fléau se met à venger et vouloir un autre ordre en commettant nombre de crimes, oubliant à la longue les causes premières. Tout retombe dans l’oubli, et fait mal.

Alors nous voilà dans de beaux draps, si nous ne souvenons pas de ce qui vient, du meilleur qui doit venir, et chasser le pire. ( que nous puissions passer à travers )

Une fois qu’on a dit cela, il ne s’agit nullement d’accepter l’ignominie si évidente, les atrocités, tout ce qui s’avère démoniaque.

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