Il ne peut y avoir de conscience heureuse sans conscience malheureuse. Nous ne sommes pas encore au dessus du bien et du mal, dans cette pure merveille, délivrés de ces états relatifs, illusoires ( ?) et contingents. Croire que ça sera automatique, c’est se mentir et accepter ce mensonge dans une sorte de médiocrité fausse. D’ailleurs on ne sera délivré que si on connaît l’issue réelle, de même que ses origines, les fondements de ce que nous sommes, comme on ne sait la lumière que par la nuit noire et profonde, et savoir aussi d’où, et de qui proviennent les lumières, et comment elles arrivent jusqu’à nous.
C’est pourquoi les choses sont tranchées de noir et de blanc, vraiment pas bonnes quand elles sont dans le gris, dans les contours flous des enfumages et des abstractions mièvres.
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