les systèmes

Les systèmes rendent-ils les hommes meilleurs, plus fraternels, moins envieux, plus ouverts, prêts à l’écoute, dans une reconnaissance les uns des autres, entendant quels sont les enjeux, et leur signe ?
Tous ces discours à propos d’un gouvernement mondial qui voudrait s’imposer à la multitude, fermerait tout dialogue, comme s’il n’y avait qu’un système valable de façon universelle, et que nous devrions raisonnablement nous couler dans le moule, nous mettre au format.
Capitalisme, libéralisme, privant les uns et les autres de capitaux et de liberté. Les capitaux étant un moyen. On ne peut savoir s’il est bon ou mauvais si on n’en connaît pas ses fins, les buts poursuivis. Et si on ne peut pas les dénoncer comme étant mauvais, les refuser sans se faire massacrer, ou massacrer nos congénères, peut-on dire qu’ils sont bons ? (dirait la palisse) Il y a plusieurs degrés dans l’échelle des massacres, qui commencent avec l’humiliation, l’exploitation honteuse, les galères, et s’achèvent dans la souffrance et la mort.
Dans ces conditions, c’est le corps entier qui est affecté, sous l’emprise de jougs violents qui ne peuvent rendre les gens bons, ou de bonne volonté. C’est un cercle vicieux, un monde fermé sur lui-même. Ignorant des autres possibilités qui s’offrent à lui. Cette possibilité d’accomplir des fins légitimes et très diverses, selon les dons (et visions) de chacun d’entre nous, ou chaque individu y trouve son bonheur.
Mais un point négatif reste présent, c’est ce malheur au vaincu. Cela ne doit pas être malheur éternel.
L’issue pour lui est de ne pas produire de malheur ; il aura payé sa dette, son passé sera achevé.

De façon accessoire et relative aux faits actuels, on ne tient pas une barre de navire en s’opposant aux récifs, ou contre ceux-ci, en faisant front aux forces brutes. Mais en déroulant en nous-mêmes les voies souples et limpides, les beautés et les raisons harmoniques que les hommes se sentent impliqués à protéger, à soutenir. Ce n’est pas tout à fait comme une défense nationale agressive. Ce n’est pas de tout repos, ou un pacifisme mou. On doit se contenir, et rester ferme. Mais là, je ne sais pas ce qu’il en est dans les faits, c’est probablement en fonction de la foi , de la confiance ou du feu intérieur en chacun.

Quand je dis « capitaux », je songe juste au phénomène de l’argent. Cela n’est pas un fondement. Il faudrait idéalement pouvoir s’en passer, ou le rendre à César, afin qu’il lâche son emprise, parce que l’argent nous tient otage et nous aveugle sur d’autre « Moyens ». Dans ce sens là, c’est une question d’état d’esprit. Ce qui détermine le futur du monde.

Après ces considérations très générales et donc très vagues, il est évident que c’est le meilleur qui doit gagner.

On aura chassé les hypocrisies, les forfaitures, les trahisons, et ces viols des consciences. Ces sulfureuses pensées qui empoisonnent la terre.

Ça ne marche pas tout seul

Les civilisations, les cultures sont empreintes de spiritualités, sans lesquelles elles ne tiennent pas. Tout comme de vérités, ou de beautés, et de biens. Le monde des idées n’est pas satisfaisant, idéologies, idéalismes, les théories sont impuissantes sauf pour décrire le réel après coup, ou imposer un modèle, mais le réel est plus fort. Dans ce sens, le réel spirituel est un champ du réel, comme un champ d’actions. Il pèse sur le monde. Dans l’hypothèse où nous délaissons le monde de l’esprit, au profit du seul intellect, ou de la simple matérialité des phénomènes, il se crée une vacance, non sans risque. Il faut remplir ce vide, et nul ne sait ce qui peut advenir.
C’est l’occasion d’évoquer les conflits en cours. Et ce qui les provoque. Situation loin d’être éclaircie uniquement par des questions de pétroles, de gaz, de ressources, ou des questions d’argent.
Il y a autre chose, d’autres facteurs de ces divisions, en premier. Et qui selon toute vraisemblance oblige les hommes à lutter. Il y a le passé ou les méfaits du passé, mais cela peut s’effacer sans causer d’autres dommages.
Il y a des points cruciaux en jeu sur lesquels les hommes ne veulent ou ne peuvent céder. Ce n’est pas que sur les doctrines que les gens se déchirent. Au sein d’un même ensemble il peut y avoir conflit. Un même mot donne lieu à des points de vue différents, des malentendus, et aussi des accords.
Nous sommes « humains » face à une nécessité, un besoin vital de divinité à éclaircir. Ce besoin s’exprime sous de multiples formes, en raison de l’absence du divin, précisément. Ce savant qui prétendait pouvoir se passer de divin, le cherchait dans les vérités d’ordre scientifique. Cela relève de son esprit à lui. Tout comme les savants et docteurs repoussent sans cesse leurs enquêtes afin d’avoir entre leurs mains les vérités ultimes. Les raisons du vivant, des énergies, des données universelles, le savoir restituant des pouvoirs, ou une puissance équivalente à celle qui mit en œuvre les univers. On ne cherche pas à savoir pour rien.
Depuis que les hommes sont hommes, ils ont cherché sur toutes les voies possibles à s’approprier les secrets de la création. Soit pour les rendre au monde, soit pour leur profit. Avec comme donnée essentielle un mal qui demeure ancré dans le monde. Tout en sachant que nul n’est plus coupable ou responsable des phénomènes que ce « lui » qui décida de tout ça. Lui ou les choses en elles-mêmes. L’état ou l’essence des phénomènes, certains le définissant sous l’angle de la raison pure.
Mais si on analyse l’essence de la raison on ne peut que tomber sous celui de la « pensée », ou de la psyché, des souffles qui sont antérieurs aux nôtres. Et dont nous ignorons forcément les motifs.
Ceci n’est pas tout à fait exact. Il se peut qu’en l’humain se tienne du divin, de l’originel. Comme en osmose, ou par homothétie. La science reconnaît l’impeccabilité des calculs et des géométries, la précision inouïe de cette fabrication des choses, malgré l’impossibilité pour nous d’arriver à des conclusions définitives, des preuves absolues par nos sciences. Qui se divisent aussi en différentes écoles. Et font comme les religions, dont l’objet relève des objets dits spirituels. Alors qu’en fait ce ne sont que des objets langagiers et de sens. Mais aussi de possibles efficiences, d’actions sur les consciences paraissant comme des magies.
Tout ça donnant lieu dans les temps historiques à toute sorte de lutte pour dicter et imposer sa volonté, la mettre à l’épreuve du réel. Et on voit bien que le réel continue de résister. Nous en sommes toujours au même point.
En résumé, après ces mots désordonnés, cette dimension savante des spiritualités, et savante des matérialités, donne lieu à des chocs si elle reste humaine, si elle n’amène pas l’homme à ressentir son divin propre. Dans ce ressenti l’humain sait qu’il peut lui obéir. Avoir confiance. C’est comme si il était face à lui-même, un autre lui-même, et présent en tout autre. Sans fausseté, sans trahison possible. Dans ces conditions les maux commencent à se dissiper.
Cela, tout cela demande un apprentissage, des leçons, des transmissions, à la fois des textes, et aussi des sous-textes. Des arts et des natures.
On verra combien la terre n’aura pas été abandonnée à son errance malheureuse. À sa corruption.

Ici, ces mots, ne disent rien. Il ne commencent à dire que dans leur pratique. Et nous sommes concernés, devant mettre en œuvre, ou en acte. Intérieurement et extérieurement. En nous, puis dans le monde.

D’où il est difficile de prendre parti, pour un homme contre un autre, sachant le possible divin en chacun. Le malin possible aussi. Tout cela dans une folie qui peut nous atteindre tous.
Qu’allons nous gagner dans cette direction là ? l’occident s’affronte à l’orient, le nord au sud, les hommes aux femmes, l’humanité s’effondrerait en dépit des prouesses technologiques, des démographies, ou à cause d’elles.

Chacun aura selon son choix conscient.

Continu

Je continue, vous devriez comprendre. Cela vous demandera tout de même un peu d’effort.

Ce que je désigne ici en tant qu’ « esprit-saint », c’est l’âme de Dieu et l’âme du Monde, le saint des saints. C’est l’absolu. Inatteignable. Intouchable. Insaisissable. Qui se diffuse dans les âmes, dans le monde, comme une effusion de son essence, essentiellement vivante, et qui rend les univers vivants.
Nous en sommes distants, retombant sans cesse. Puis nous nous en rapprochons, ce qui nous élève à nouveau. Ce qui vient parce que nous nous sommes réveillés, notre œil s’est ouvert. Une intuition, une étincelle, la puce à l’oreille.
Nous agissons alors en fonction de cela. En essayant d’être le plus possible en harmonie avec la tonalité reçue. En essayant de ne pas déformer, trahir, ou dévoyer. Mentir, ou cacher. Fidèle à l’original.
Tout cela fait le jeu dans lequel nos existences sont en jeu, et auquel nous répondons, ce qui est notre propriété. Notre vie inviolable. Cette vie se démultipliant dans le monde, dans l’altérité. Du Don et de l’acceptation.
Cela vit bien dès que l’échange est bien. Nul n’y perd sa vie. Il n’y a plus d’autorité nous dictant sa loi. Nous vivons dans la loi. Nous progressons, cela devient plus léger. Nous nous libérons des contraintes dictées extérieures face à nous qui enchaînent.

Vous allez me dire, tout ça ce sont des belles promesses pour l’au-delà. Mais non, cela intervient directement dans le cours de nos jours. Ce, pour plusieurs raisons, dont celles des amitiés. Des intentions qui ne se cachent pas. Des pensées et des mots qui tendent à être justes.
Autrement dit, rien ni personne ne peut nous imposer quoique ce soit, nous sommes seuls détenteurs de nous dans ce face à face avec l’absolu. Dans l’hypothèse d’une négation totale, il faut en payer le prix. C’est toujours affreux d’imputer sa faute à l’innocent, comme à un bouc émissaire.

La certitude, c’est le « Moi ». Le Je Sujet. Pur et parfait, vers lequel nous allons ou n’allons pas.

Nous avons vécu les siècles, en révolution permanente, dans la révolte. Ou dans la soumission. Effrayés par ce qui se présente face à nous, dans une monstruosité existentielle.
Et si nous nous limitons à ces temps et ces lieux précis de nos terres et histoires, sans exceptions nous avons vécu ces guerres et ces violences, ces révolutions industrielles, vertes, numériques, technologiques, matérielles, biologiques et génétiques qui engendrèrent et engendrent encore des envies de tout renverser. Ou dire stop. Arrêter ce jeu de massacre. Qui nous mène au néant.

Ça, ce « non », qui peut le dire à ta place ? Et qui trouveras-tu en lieu et place de cette négation ? Cela ne peut être que l’affirmation de ton Je qui t’appartient, avec lequel tu chemines. Cela ne se peut sans douleur, comme d’un accouchement, d’un dévoilement.

Je Double, terre et soleil. Double fondu en fusion. Adam uni à Eve. La terre reprend ses esprits, Sous cette opération de l’Esprit Saint.
Dans ce sens là, le souffle divin procède du Père, parce qu’il a procédé du Fils. Parce que le Fils ( tout homme ou femme ) l’accepte.

Je cite : « Nul ne va au Père sans passer par le Fils ».

Voilà, très mal dit, dans quel Ordre les choses doivent aller. Ceci nous sépare quelque peu de toutes les orthodoxies, devenues très gauchies avec les temps. Et cela devrait en ultime ressort nous rassembler, disons mondialement, universellement. Nous aurions à nouveau un futur, une vie viable devant nous, à réaliser.
La liberté ne sera plus n’importe quoi, comme ces visages de dictatures, tout ce qui dégrade les âmes et les corps.

je vous dis, il est temps que la terre reprenne ses esprits. Nous avons été suffisamment égarés, devant nous soumettre et nous révoltant sans savoir où nous rendre. Retombant dans des malheurs continus.

Pensez donc, que Dieu est plus méchant que nous, plus aimant que nous et il ne tient pas à perdre ceux qu’il aime. Si vous ne comprenez pas cela, alors c’est affligeant.

Vous avez le droit de penser que je suis un peu dérangé sur les bords. avec ces idées hors sol.

En selle

Suite à une visite de gens en notre maison, cela m’a remis en selle, ou en mémoire certaines petites choses lourdes de sens. Les voici, telle que mon hérésie les entend.
L’évangile de Thomas est lumineux. Très.
Le dogme trinitaire est une sorte de vérité scientifique, logique, philosophique. Et comme toute vérité de cet ordre là, elle est rigoureusement démontrable, ou vérifiable ou falsifiable. Il ne dépend nullement des langues, des traductions, des interprétations de leurs sens, de même que tout concept ou idée.
Contrairement aux affirmations de Rome ou de Byzance, l’Esprit Saint, ne procède ni du Père, ni du Père et du Fils, mais procède de lui-même en son Esprit. Autrement dit il est autant Dieu que les autres qui veulent l’être, et qui peut-être le sont déjà. En ce sens, Dieu-Un est également multiplié à l’infini dans l’Être. Dieu n’est en aucun cas Monolithique, sauf exception.

Ceci a un effet terrible dans le monde. Car en fonction du monde, et non plus de ce que l’ordre divin nous dit, en fonction de notre volonté, de notre réceptivité ou de notre fermeture, le monde se transforme, en négatif ou en positif.
Par exemple, la Terre peut être Sainte en tous lieux, le phénomène des lieux saints est selon ce que nous faisons en ces lieux, a fortiori en nous-mêmes. Ce qui rend la nature et la vie présente en adéquation, en correspondance avec l’Esprit. Terre Mère ayant reçu cet Esprit saint, terre sainte possible en tous lieux.
Mais nous là dedans, qu’y faisons nous ? Que prenons-nous, que rejetons-nous ? puisqu’il semble et cela depuis si longtemps que les hommes et les femmes s’acharnent à s’approprier les terres et les pierres, les métaux, les eaux, et les feux comme Prométhée, soit-disant pour le Bien commun. Et s’acharnent aussi à faire bien.
Dans ces conditions là, dans l’hypothèse négative, nous ne pouvons que perdre nos capacités réceptrices de l’esprit (saint par essence) puisque nous sommes aussi terre que la terre. Qui donc les recevra à nouveau ? Afin que cela vive.
Il y a une autre hypothèse logique à ces ensembles chaotiques qui se présentent. Voyons. L’esprit saint nous parle, ou si vous préférez, nous inspire, nous traverse. Nous transmettons bien ou mal.
Nous retrouvons cette idée, cette conception du blasphème contre l’esprit saint qui ne peut pas être pardonné. Voir Thomas. Cela revient peut-être à dire que nous aurons strictement ce que nous avons pris comme esprit en notre esprit.
Ceci est lourd de conséquences dans nos existences. Pour les villes et pour les champs, pour les pauvres et les riches.
Enfin, un dernier mot. La vérité n’est pas écrite. Les écrits ne sont qu’une assise, à étudier, assimiler et penser, utiliser.
Il faudrait pouvoir écrire le futur. C’est du futur que vient la vérité, et ses lumières, inverse des lumières des étoiles lointaines, et que nous écrivons, renouvelant le temps présent.
Appelez ça futur ou source. Peu importe. C’est le futur qui s’écrit en Nous, bien ou mal.
Et là, nous faisons nos jeux. Comme on dit : Faites vos jeux, rien ne va plus.
J’espère une chose. Ne pas être à côté de mes pompes, ne pas faire œuvre de prosélytisme forcené pour vous distiller ma pensée, ou vouloir vous convertir à mes vues, mais que vous y trouviez la vôtre. Et sachiez de quoi il retourne, pour votre propre gouverne. Je ne vois pas d’autre issue pour que cela aille bien. Fonction de cela, cela ira selon le sens souhaité par le monde.
¿ Capito ? 😘

Cela revient à bien voir, voir le bien au lieu du bien, ne pas voir mal ou c’est bien, et voir mal où il n’y en a pas, voir les maux tels qu’ils sont. Discerner. Vous savez, nous en sommes tous au même point d’êtres affectés. 😭

Jeu de Miroir

Le monde est en révolution et on ne sait pas quelle forme prendra la tournure des événements, quel futur se présente à nous, alors que nous sommes plongés dans un même brouillard, une même nuit, une boue élémentaire, une poisse qui nous colle à la peau. Bien malin celui qui sait d’avance ce qui va se produire, d’un bout à l’autre du monde.

Parfois l’envie de se taire, de s’abstenir de prendre part à n’importe quelle opinion, ce qui semble accorder du crédit à la méchanceté.

Mais je tente de ne pas oublier en cours de route, ce que je sais, ou ce que j’ai su. Comme par exemple, ceci : Vous n’aimez pas vos ennemis. S’ils sont vos ennemis, c’est que vous les jugez méchants selon vos jugements, vos raisons raisonnablement justes, ils sont haïssables, et s’enferment dans leur boucle de haine qui s’entretient. Ce qui est affreux, non seulement pour vous, mais aussi pour eux, jusqu’à des issues vraiment très périlleuses pour toute la terre. Aimer ses ennemis, afin qu’ils deviennent meilleurs en eux. Partant du principe qu’ils ont aussi la même humanité que la vôtre. Ceci n’étant pas théorique. Lisez Robert Antelme revenant des camps. Bon, aimer ne signifie pas céder, leur concéder le droit à la méchanceté.

Par ailleurs, cette méchanceté est loin d’être cernée. On ne sait pas qui en détient la palme. On risque d’être surpris. Je vous disais, la question est mondiale, et pèse dans tous les détails.

Ben moi, je ne peux que me conformer à ce que je sais. Même si cela parait fou. Je ne peux plus dire que cela. ( répété en boucle )

De quoi l’humanité est-elle martyre ?

Morts, nous ne pourrions plus témoigner de rien aux vivants. Le témoin qui tient est celui du vivant en nous, et hors de nous. Où nous avons à nous rendre vivant.
L’humanité témoigne de l’univers vivant dans cette existence, pas uniquement dans sa souffrance, pas seulement de cette terre infernale, où nous sommes les proies toutes désignées fatalement dévorées dans ces immensités, où nous allons nous incorporer, où nous devons passer, en entier en principe.
Ces conditions dans lesquelles nous existons, ne sont nullement les seules déterminations possibles. Alors, qu’est-ce qui importe ? Ce sont nos réponses. Et à qui s’adressent nos réponses ? D’abord en nous-mêmes. Ce nous-mêmes disant qu’en nous il y a ce même. En l’autre il y a ce même Moi.
C’est la question et la réponse d’un Jésus. S’il y a Jésus, c’est pour que tu sois ce Jésus. D’autres diront s’il y a Bouddha, c’est pour que tu sois Bouddha.
Cela témoigne d’un état d’être supérieur à la mort. Transcendant la souffrance. Il n’est en aucun cas question d’accepter la souffrance comme une fin en soi, comme une réponse définitive ou un salut. Ce qui implique que nous n’avons aucun droit d’infliger des souffrances. Nous n’avons que celui de nous en délivrer. Et cela relève du collectif, du bien commun. ( Et d’un mal qui nous est propre)
Je m’entends, il s’agit de savoir en commun ce qu’est le bien. Il s’agit donc des voix qui l’expriment. Et de l’entendre. Que cela fasse écho en nous, et nous touche, reconnaissant la vérité. Ce n’est pas à coup de marteau que se font les martyres. Et que la vérité se fera jour, dans cette condition de pauvreté du monde.
Nous passerions à côté de ce que nous sommes en vérité. Passant à côté tout devient atrocement négatif, inhumain, et mortel. Se déploient toutes les formes de destructions. Si ce n’est pas déjà fait, si le monde n’est pas déjà mort.
Il a été dit : « celui qui a connu le monde a connu un cadavre, le monde n’est pas digne de lui. » ( vérifier les deux citations )
De ces derniers mots, ne vous hâtez pas à tirer des conclusions trop faciles, comme celle d’un jugement de valeur ou de mépris. Non, simple constat d’un état, mettons d’un Ange qui nous observe, entend nos plaintes, nos appels, et se résout à suppléer à nos défaillances. De même, certains peuvent appeler le pire, alors le pire arrive. Comme si le pire n’était jamais venu.
Comme si le meilleur non plus n’était jamais venu, et que nous ne pourrions jamais nous améliorer, ne rendant jamais ce monde meilleur. Ce qui ferait un monde sans loi, incohérent ou absurde, dans un univers aussi absurde, nous de même essentiellement dans cette chute sans fin.
Pourtant, le meilleur est venu. Observez, mesurez, prenez le pouls de la terre, et ses pensées. Il y a une faille spatio-temporelle par laquelle passent des lumières arrivant jusqu’à nous.

Qui voit l’ironie ? Du jeu de lumière qui éclaire le méchant ? et l’oblige à voir. (féroce la fée 😛)

J’ai encore « perdu » , l’occasion de me taire.

La vie devant nous

Faire un pas.

Pas trop politique, ou trop politique ?
Un peu quand même. Vu de loin. En essayant de prendre les éléments dont on dispose.
En premier il y a une entité assez abstraite, dans un ensemble plus grand, la France, l’état des français. Ayant une unité de lieu, de langue, de lois, d’histoire, et ayant une multiplicité d’opinions contradictoires, de visions, de conceptions de ce qu’il est possible de vivre et de faire, de produire, comme de règles de vie communes. Tout cela donnant lieu à des oppositions multiples et permanentes, puisqu’il est impossible que nous ayons les mêmes goûts, les mêmes désirs, les mêmes besoins, les mêmes dons. Se dessinent dans cette multiplicité deux grandes lignes opposées. Disons la gauche et la droite.
Je suis incapable de définir ou de penser ce que ces deux mots veulent dire de façon catégorique, ce que cela recouvre comme position, comme posture psychique, c’est à dire se sentir appartenir à un camp, déterminé et fixe, inébranlable.
Disons, comme celui qui aime le rock face à celui qui aime le baroque. Faut-il que ce que nous aimions nous fasse détester ceux qui aiment un autre répertoire ? Et partant de ces principes de base chaque côté impose ses modèles à l’ensemble ? Il est bien entendu que c’est ce qui se produit en réalité dans les prises de décisions, les actions et les obligations. Oppositions entre privé et public ; entre urbain et rural ; dominés et dominants ; travail et fortune, et même entre féminin et masculin.
On a vu que le règne d’un camp ou d’un autre n’a pas fondamentalement modifié le cours des choses, sauf de façon très minimale. Peut-être suffisamment pour expliquer les tensions au sein des deux parties gauches et droites, mais la seule chose qui est notablement modifiée ce sont ceux qui occupent les sièges, décident pour les autres et par conséquent en tirent des avantages dont ils font profiter ceux de leur camp, dans une ordre qui paraît inébranlable. ( le tableau d’ensemble n’est guère joli à voir, sous n’importe quel horizon, ou n’importe quelle époque )
Il est clair que ces luttes viennent des excès, des déséquilibres, et des injustices réelles ou apparentes que cela engendre. Que peut-on tirer de cela comme enseignement ? Et répondre aux inerties inévitables, aux résistances d’un bord à l’autre, d’une famille face aux autres familles. Ceci paraissant « normal ». On favorise ceux qu’on aime et qu’on connaît. On ne donne rien à l’inconnu, à celui qu’on ne peut aimer parce qu’on ne le connaît pas, et qui ne nous connaît pas et dont on ne sait pas qu’elles sont les intentions, les actions passées, les sentiments, bons ou mauvais.
C’est pour cela que se forment des clans. Mais rien n’oblige ces clans à l’hostilité, à la détestation des uns vis à vis des autres. Il suffirait que chacun poursuivre sa ligne de conduite et de philosophie. En gardant la distance qui les sépare.
Dans cette optique, il n’y a à proprement dit pas de division pas de déchirure au sein d’un ensemble, cet ensemble étant composé de deux parties fortes, et non plus d’une partie qui écrase et domine l’autre réduite à la portion congrue.
Contrairement à l’idée reçue, Il n’y a pas que le travail qui produit de la richesse, il y a aussi la vision, la lucidité, l’intelligence, la gestion ou le calcul, le savoir, la générosité. Tout pour produire quelle richesse, pour endiguer quelle pauvreté ?
Savoir aussi de quelle richesse nous avons besoin. Et besoin de servir. Allons nous donner au « pauvre » ? Dans ce cas nous perdons notre richesse et n’enrichissons pas le pauvre, qui ne saurait pas qu’en faire. Ce serait perdu pour tout le monde.
Vous voyez bien qu’il s’agit en premier lieu de cette notion de dons, de talents, de transmissions de lumières de l’un à l’autre, et pas seulement d’ objets venus du Cargo.

J’imagine ceci. Si tu sais peindre, tu ne dispenses pas ton talent à des élèves dont tu sais qu’il n’en sortira rien. Tu donnes à celui qui a déjà. Et qui va accroître la qualité.
Qualité qui profite en principe à l’ensemble. Qui fait une société en évolution positive. Plus réfléchie, meilleure dans ses œuvres, et dans ses relations. Moins asservie à ses bas instincts, ses violences viscérales, ses pulsions de révolte et ses envies de détruire, cette tentation négative de rejet des autres.
C’est pour cela que les deux parties opposées ont chacune le besoin d’être fortes en elles-mêmes, sans que cela nuise, sans chercher de façon systémique à puiser dans le négatif des ennemis leurs propres justifications, et leurs raisons.
Dans ce sens il n’y a plus d’ennemi à proprement dit, il y a deux adversaires qui effectuent leur jeu, savent ce qu’ils font, et disent. Les mots étant acteurs.

Division

Vision double, ou trouble ? Les choses marchent par deux. Deux qui s’opposent, se contredisent, doivent-ils nécessairement se maudire, et ne jamais trouver ces points qui les rassemblent ? Chaque côté rejetant l’autre, sous de bonnes raisons et des mauvaises blessures, comme ces dominations et ces soumissions engendrent des humanités débiles, des dictatures atroces. On en perd nos perspectives, on est paralysé ou révolté, la brutalité surgit, ou une déliquescence des mœurs, noyés dans des alcools frelatés, des désirs troubles. La violence du monde maquillé sous une fausse douceur perturbe les enfants. Les livrant à des esclavages certains, tout comme nous le fûmes en notre temps, avec ce qui créait les illusions de nos jeunes années. Chaînes dont nous voulions nous défaire. Mais nous retombions dans d’autres pièges.

Même en politique il est question de spiritualités. Cela ne peut pas être esquivé. Le sacré – ou ce qui se prétend tel – s’immisce partout. Et en dernier ressort veut régner sur tout. Évidemment derrière chacune des parties, il n’y a que de l’humain et ses erreurs, ses faiblesses et ses ignorances, ses projections qui faussent les jugements, et nous séparent. Au lieu de nous structurer autour des noyaux, ou du moyeu de la roue. Chaque homme ayant en principe son rayon, ce qui le relie au centre, sans ce besoin faux de vouloir occuper la place centrale, d’y imposer sa vision et faire taire les autres voix.
Dans cette optique tous les rayons convergent au centre et lui donnent raison, lui rendent sa raison perdue. La roue retrouve son équilibre.
On sait bien qu’il n’en est pas ainsi, que tout fonctionne à l’envers, que les gens subissent ce qui vient du pouvoir central hégémonique, tyrannie de l’argent et de la justice injuste, des fausses promesses. Partant de là, face à cette situation criante de faussetés, chacun se sent en droit, ou en capacité de revendiquer le pouvoir.

Mais de quel pouvoir peut-il s’agir ? Celui de la parole, probablement, puisqu’on l’a vu, cela fonctionne ou non à cause de ce qui est dit. Et cela répond à ce que chacun commet comme méfaits et bienfaits.

Discours.

Le discours est « magique ». Un homme parle, l’autre entend et agit selon ce qu’il entend. De là, les possibles manipulations verbales, et les conséquences d’une parole bonne ou mauvaise.
Sous cet angle de vue, toutes les paroles sont délicates, elles peuvent nous égarer ou au contraire nous donner les clefs de notre liberté. Ce n’est pas la liberté qui prime, c’est son aboutissement. Que vaut une liberté où nous perdons la vie ? La nôtre ou/et celle des autres.
La vérité ne se tient pas à droite ou à gauche, elle doit être simple et commune. On peut mesurer par tout ce qu’on constate à quel point la vérité est dévoyée de son sens. Ce qui fait que la terre dans son ensemble ne survivrait pas dans ces non-sens, dans ces spiritualités qui nous déchirent, et auxquelles les gens s’accrochent et s’écorchent. L’inverse est aussi radicalement vrai, on ne peut se tenir dans un monde sans spiritualité. j’ai failli écrire :  » Parce qu’on ne sait jamais », ce qui reprend le pari de Pascal.
C’est comme si nous avions perdu toute dimension divine en nous, pris dans un matérialisme, un existentialisme qu’on sait mortel, ou pris dans des spiritualismes lénifiants qui nous privent des bons fruits de cette existence, qu’ils soient de l’ordre des arts, des beautés, et des vies saines. Bref, de la vie devant nous.

Maintenant sait-on si la France est soluble dans le mondial et si les français ne perdront pas leur voix, dans cet engrenage mortifère ? C’est à chacun de voir en soi ce qui s’y passe.

Dans la balance

Où allons-nous ? où pourrions nous aller si nous ne savons pas de quoi il s’agit, si nous partons de présupposés faux, de mauvaises indications sur notre chemin. Nous sommes cause de souffrances dans le monde, si nous ne portons pas notre part de fardeau, en rejetant nos fautes et nos erreurs sur les épaules des innocents, en aggravant les souffrances sous de fallacieux prétextes de vengeances alors qu’il faudrait du pardon, ou sous de faux pardons. Tous les maux qu’on commet, tous les crimes doivent être payés à leur prix. Comment pourrions-nous retrouver le royaume, c’est à dire le lieu d’où nous venons, tel qu’il a été dit ou décrit par les messies sous toutes les latitudes et les époques, rendu intelligiblement, raisonnable, spirituel et vivant. Savoir ce que tout cela signifie, afin de comprendre et supporter notre condition, sans nous égarer dans des existences lourdes de visées chimériques et de folies. Comme si les univers étaient incohérents, insensés, et sans autre issue que la mort, ou un paradis ( le royaume) automatique nous obéissant. Les cieux et leurs habitants seraient nos esclaves, autrement dit notre existence future et nos destins seraient aliénés à ce que nous sommes ici, dans ces lieux temporels, nous y serions enchaînés. Ce qui ne peut être que cause d’autres souffrances de ce fait des chaînes, une chute sans fin. Tout cela restant indescriptible. Nous sommes seuls à ces moments là, avec notre conscience étant effleurée par ces dimensions de l’être, et cela nous renverse.

On retrouve là la question de nos âmes, la question de notre esprit, plus conséquente et plus lourde que celle de nos corps. De même, on retrouve aussi celle des mots, des paroles qui orientent ou désorientent, qui nous éclairent ou faussent notre entendement, et nos jugements.

L’aventure humaine est extrême. Dans ce sens elle tient de la tragédie, dont l’issue est incertaine.

Nous en sommes tous à espérer, à attendre quelque messager nous donnant des points de vue future, des prophéties, comme si je vous disais, :  » allez, demain ça ira mieux, je vous assure, vous allez guérir, vous enrichir, vous retrouverez vos amours, et du bonheur.  » On écoute les promesses, c’est normal, puisqu’on ne sait pas d’avance ce qui vient, et on en a besoin pour se doter d’impulsions vivantes. Et combien de fois avons-nous étés trompés ? Cependant, il n’est pas possible que tout soit erroné, relatif, lié à la seule matérialité des choses, ou aux faux pouvoirs qui sévissent.

Les châteaux forts

Les peuples demandent toujours de pouvoir se tenir à l’abri des châteaux forts, protégés par des murs, des armées, dans un simulacre de paix afin de jouir tranquillement des fruits de leurs activités, sans se poser de questions sur le bien fondé de leurs consommations, de leurs possessions, des provenances extérieures et des conditions dans laquelle ces biens se trouvent dans leurs assiettes et dans leurs maisons. Les états se gardent bien d’informer les citoyens des provenances de tout ce dont ils disposent, et de ce fait le monde a bonne conscience, mais par ignorance des effets sur les milieux naturels, sur les conditions de travail. Les illusions quant à la nécessité de ces besoins fabriqués de toutes pièces étant soigneusement cultivées dans les publicités, comme signes de progrès, de bonheur, de vie brillante et honnêtement prospère. Tous ces flux mondiaux de produits achèvent la nature. Et sont causes de conflits entre ces châteaux forts, devenus des blocs monstrueux. Légitimés par des pseudos morales, des textes fondateurs érigés en sacré.
Et nous, qu’avons nous à opposer à tout cela ? En vue de quel futur différent à envisager ? Il y en a eu des sages, des inspirés, des grands hommes, pour indiquer des voies différentes, et malgré cela les états et les masses sont toujours retombés dans les mêmes travers, les mêmes défauts, ces tensions actuelles identiques à celle du passé.
Ce ne sont pas les états qui doivent être forts, mais les gens dans leurs sentiments, dans leur volonté de vivre et de soutenir la vie, dans cette dimension de lucidité, de pouvoirs liés à leurs corps. Bref, que nous redevenions plus vivants, de même plus proches des forces vivantes qui sont en nous-mêmes, et sont sources de libération. Ces libérations ne proviennent pas de la mise en place de systèmes, par définition systématiques, produisant des robots sans discernement, et par conséquent esclaves des systèmes, comme des objets morts. Dans cette « mort » s’immisce des facteurs pernicieux nous forçant à des choix douloureux si nous voulons en sortir. Comme pour briser des chaînes. Ou comme on se réveille d’un long cauchemar. Ce processus est similaire à celui d’un messager quelconque dont on institue ensuite les textes, les idées et la biographie en religions, en système de pensée qui devient sectaire et fermé, figé dans ses écritures.
Ce qui est affligeant, c’est de voir le génie humain, le génie qui habite l’humain, produire autant de souffrances. Et là on se demande pourquoi.

Quelque foudre

Je ne sais pas ce que peut-être « être un homme », à quoi ça rime. Mais je sais qu’on peut se trouver face à la lumière d’un plan et niveau d’être supérieur nous prouvant son existence.

Vois tout ce que cela implique, par delà tous les mots, ou les pensées, cette façon de vouloir cerner les concepts, cette image de la foudre.

Ça veut dire que celle-ci relève d’une pensée, non pas diffuse ou dispersée, mais bel et bien concentrée, en résonance, en réponse avec ce que nous sommes ou acceptons d’être et penser.