Si nous ne sommes pas le centre de ces univers, nous sommes tout de même au centre de nos questions, de notre être en cause, de tout ce qui s’y trame, auquel nous répondons par nos actes.
Archives mensuelles : juillet 2023
Par Jeu
- Physiquement, il n’y a de temps, que le présent infinitésimal qui passe fulgurant. Un futur à l’état probable s’enfouit dans ce qu’on appelle le passé dans un état certain, en laissant sa trace dans toutes choses. Et nous sommes là dedans, ayant subi toutes les traces possibles laissées par nos prédécesseurs, dont nous avons souvenance ou non, le long de tous nos temps d’existence, de sa cohésion en notre corps mental, ou de mémoire vivante.
- Dans ce cosmos que nous essayons de percer à jour, quand il n’y avait pas encore de temps, s’il n’y avait aucun corps pour le recevoir, tout était espace vacant.
- La seconde hypothèse est une telle concentration d’être absolument informée. Cela ne m’étonnerait pas vraiment, puisque cela a donné toutes les possibilités des êtres qui se déploient dans ces temps et ces espaces devenus disjoints, conjoints de façon alternative. Mais cet être concentré, posé en ce point vacant quelconque, ne sait rien de ce qu’il sait, ou contient. Il va s’opérer toute une genèse en ces corps qui s’ouvrent.
- Les deux hypothèses se rejoignent dans le sens où le corps absolu est aveugle et inconscient, comme inexistant. Il commence à exister dans la différenciation et la distance, la polarité.
- Si toutefois l’hypothèse de l’espace vacant est exacte et qu’il est uniforme en tout lieu, il n’y aurait nul lieu, le lieu n’existe que par ce qui y est, ce qui en précise les contours.
- De tout ceci, il en ressort que cela ne s’est pas fait tout seul sans opérateur extérieur, semant le savoir et l’information, dans un corps. Dans ce corps, parce qu’il ne me semble pas logique d’attribuer à ce corps une même essence que l’information.
- Il a fallu une larme détachée du corps le plus vaste et impensable remplissant les cosmos et leurs dimensions, et que cette larme de feu et d’eau soit lancée de telle sorte qu’elle s’épanouisse et dans cette traversée des temps et des espaces, regagne le corps dont elle fut détachée.
- ça donne quoi ? ça donne un Univers ( au sens absolu de plusieurs cosmos ) qui est animé de tous ceux qui l’habitent. Donc non seulement les esprits sont éternels, mais les corps aussi peuvent l’être, mais bien entendu pas ce corps périssable de soi.
- Non, ce corps dans le sens d’ensemble des corps.
- il faut donc du temps pour que l’information incluse passe de l’état sommeil à l’état d’éveil et cela ne se fait pas sans angoisse. L’angoisse serait de ne pas se réveiller ou de rester mort.
- Ce dehors de l’être ne pouvant se trouver que dans le dedans de l’être présent. Dans cet ordre de pensées, le présent temporel est relié au présent éternel, ce dernier n’étant plus du temporel mais le contenant.
- Bref, c’est toujours le même sujet qui agit même si le sujet varie, ou se multiplie, c’est toujours le même feu qui s’entretient et se transmet.
Répondre à une angoisse
(long et peut-être inutile)
Il y a de l’anxiété normale dans ce monde devenu anormal, déséquilibré. N’est-ce qu’une question de climat qui nous mettrait en danger ? Je ne crois pas. Sauf dans des cas extrêmes où les températures locales sont excessives. Mais ce n’est pas global. Comme si les pouvoirs publics allaient pouvoir inverser les tendances éventuelles des climats avec des mesures ridicules comme changer sa chaudière ou sa voiture pour des systèmes électriques. Tout ça c’est du pipeau. On reste avec nos zones bétonnées qui s’accroissent, les forêts qu’on coupe à ras. Le problème de l’eau ? Si on ne la souille pas, elle peut retourner dans les nappes, mais le tout à l’égout envoie tout à la rivière et rapidement dans l’océan. Sans parler de ceux qui pompent à fond dans les nappes pour du maïs et du cochon, ou des montagnes de fruitiers arrosés. Ce ne sont pas nos verres d’eau économisés qui vont modifier la donne. Quant au CO2 celui qu’on rejette est – selon des scientifiques – insignifiant par rapport à celui qui se produit de façon naturelle. La proportion est quasiment la même. C’est sûr que proportionnellement à ce que nous rejetions sans véhicules thermiques, et sans rejet issus du pétrole ou du gaz, c’est largement supérieur. Nos verres d’eau économisés sont bien peu de chose. Non, il y a d’autres motifs derrière tout ce cirque. Des modèles industriels et marchands qui ne veulent pas être remis en cause, des conflits dus à la politique mondiale des réserves pétrolières qui forcément coûte de plus en cher à extraire, et puis des non-dits. La pollution atmosphérique dans les villes, les maladies respiratoires, difficiles à avouer de la part des puissances publiques qui seraient jugées.
Mais eux, ils gèrent, ils vont sauver le climat…
L’angoisse fait partie de notre condition. Comme l’inquiétude ou la peur, tapies dans les profondeurs. Ce qui nous secoue quand nous avons à y faire face et qu’elles se réveillent, nous poussant à nous réveiller. On ne peut pas se fonder sur les dires des hommes pour trouver des réponses à nos angoisses, il faut que nous les trouvions en nous.
Je songe à la puissance nucléaire. Elle pourrait nous réduire à néant. Est-ce que nous pourrions stopper la folie en remontant le cours de l’histoire des sciences pour y trouver les causes et les enchaînements qui ont produit la bombe ? C’est tout de même assez fabuleux cette capacité à sonder la matière, par la logique et par la théorie, mathématique et géométrie, par la technique et l’expérience, ou la mise en pratique de ces plans et calculs. C’est fabuleux si on en reste au niveau de la connaissance incluse dans la matière et qu’on ne s’en sert pas comme d’une arme. Quand les premiers physiciens/philosophes ont médité et calculé sur la matière, ils ne pensaient pas nécessairement à ces leviers de puissance de feu, sauf ce qui illustré dans le mythe de Prométhée. Mais ce n’était qu’un rêve d’égaler le soleil, de détenir ce feu. Et nous prévenir de ce qui pourrait nous ronger le foie. Partout il y a des armées de scientifiques qui ont appris comment faire des bombes atomiques, et perfectionner leurs instruments puissants. La question est de savoir quel peut en être l’usage ? Le soleil les étoiles, les forces de la nature, le temps nous ont mis au monde, corps composés de terres et d’eaux et de voiles d’ignorances, dans un nœud inextricable de sentiments, d’envies, de ressentis, de lucidités et d’aveuglements, dans des tissus humains et leurs relations compliquées de haines et d’amours.
Tout cela fait que les univers vivent sous nos yeux, exactement comme ils ont produit leurs bombes atomiques réchauffant la terre de loin, et lui donnant à vivre. Le projet Iter qui vise à mettre du soleil en bouteille est à proprement dit dément, du fait de la proximité. Passons. L’énergie nucléaire du soleil ne fut pas le fait de bricoleurs de métaux, de plutonium, d’ hydrogène.
Cela s’est fait tout seul.
C’est là que les hommes voudraient pouvoir en faire autant, et signent leur impatience, dans leur condition. Il y a quelque chose de terriblement absurde à vouloir imiter le créateur en ne se servant que de la partie destructrice ou de la partie terrifiante et menaçante et asservissante de tout élément autre ou extérieur à soi. Dieu aurait laissé les clefs sur la porte et chacun peut appuyer à sa guise sur le bouton rouge pour suicider les autres ? C’est pour cela que la science dans ses dogmes et paradigmes humains ne tient pas compte de dieu (celui qui tient compte de l’autre, celui qui sait et qui donc peut, qui donne tout ce qu’il peut de lui-même), et que le découvreur ici, le scientifique veut tenir lieu de dieu, dans une posture d’orgueil et de défi.
Partant de là, il pense pouvoir imposer sa volonté aux autres hommes. En principe, mais dans le principe humain. Parce que dans le divin, dans le principe divin ce n’est pas ainsi, pas selon ces modalités.
Dieu est silencieux, et laisse faire. Sans doute faut-il que nous trouvions en nous ce feu (nucléaire) ? Dans le noyau de ce que nous sommes. De ce qui ne tue pas mais donne à vivre, et mourir. De ce qui donne tout. En quelque sorte, les hommes ont à trouver en eux leur dieu. Là, ils sauront ce qu’ils font, ne serait-ce que pour eux.
Si tu es dieu, tu prend soin de toi, tu ne t’infliges pas des maux et des souffrances inutiles, tu mets tout en œuvre pour te préserver de ce qui te tue, puisque tu en as les clefs, par ton savoir et par ton pouvoir. Mais tu n’es pas seul à être dieu. Dans la relativité des mots tu peux dire humain à la place de dieu. Dieu c’est un mot pour illustrer une condition supérieure à la notre présentement, une condition délivrée des conditions, et des temps.
L’angoisse serait de demeurer prisonnier de ces temps. C’est pour cela que le revers de l’angoisse est l’extase, ou plus modestement l’émerveillement. Celle ci seule doit compter.
On parle du nucléaire, mais tous les domaines concernant les sciences sont en question. Il y a aussi ceux qui touchent à la biologie, aux gènes, ce qui touche aux psychés, et aux forces résidant en nous.
On joue avec de nombreux feux.
S’en tenir à
Il y aurait dix mille philosophies contraires, dix mille façons de penser et de vivre, et seul dans notre tête nous ne pouvons les contenir, en tenir un soupçon ? Ou une seule affirmation qui tienne la route face aux déferlantes verbales qui nous emportent et nous laissent sans voix, sans droit. Nous devrions nous plier aux injonctions des docteurs qui survolent la totalité des concepts, et semblent justifier l’état du monde, ne pas être dubitatif devant ce qui nous est imposé. On nous assigne une place, comme si nous n’avions plus aucun pouvoir de décision. Il y a quelque chose de faux dans cet ordre des choses. Savoir si cela provient d’une hiérarchie qui tient son rang et ses privilèges, ce qui ghettoïse le reste du monde au lieu d’en restituer les lumières et d’ouvrir portes et fenêtres vers une vie meilleure, ou vraie.
Celui qui étudie les diverses doctrines des mondes, civilisés ou non, ne peut pas savoir à quoi s’en tenir, tellement les unes effacent les autres. Chacun y allant de son couplet pour dénoncer les maux, toujours extérieurs. Les maux, les ignorances, les absurdités, et les incohérences. Nous apportons plus ou moins notre pierre à l’édifice des maux. Mais est-ce toujours le cas, sans possibilité d’y échapper, nous serions contributeurs involontaires et inconscients des systèmes manifestement oppresseurs, sans jamais savoir ce que nous faisons ?
Pourtant, nous avons tous notre rôle à jouer, sans qu’il y ait l’un supérieur à l’autre de façon absolue. Mais qui est censé être adapté à ce que nous sommes et qui nous convient. Nous ne sommes pas faits pour marcher au pas si nous ne connaissons pas l’objet de cette marche collective.
On nous trompe, on abuse de notre docilité. On nous vend des objets comme si ces objets étaient des fins en soi, de ce fait on oblige le monde à produire ces mêmes objets indéfiniment. On en perd le sens, l’utilité réelle de toutes ces choses qui en deviennent encombrantes, dans une saturation globale qui nous étouffe. Comme si l’automobile, les ordinateurs, les maisons et les luxes, la production de tout cela était une fin et non un moyen. On nous tient par là. Cela devient sans fin, on tombe dans l’excès. Aucun objet sorti des usines n’échappe à ce qui semble être une loi inexorable, et nous n’avons pas droit de la critiquer, ou au prix de la marginalisation, de l’exclusion et des pauvretés extrêmes, ou de nous trouver dans des ghettos en révolte.
Mais ce ne sont pas ces techniques qui sont facteurs de maux.
Il y eut des sociétés sans grande technicité qui rendaient les hommes esclaves, les manipulaient et les contraignaient à commettre des actes atroces vis à vis des autres, de la nature dans son ensemble. Cela ne pouvait que rendre les hommes mauvais, et les enfermer dans cette spirale sinistre et sans issue, suicidaire.
Mais certainement aussi, une fois dit ceci, il s’avère que les techniques sont comme des armes, attribuant une puissance décuplée à ceux qui en possèdent les clefs. Tout en privant les autres des moyens d’en sortir. Puissance des feux, des intelligences, des discours et des polices pour maintenir tout le monde dans ces filets, comme si nous étions des sales bêtes à tenir en respect.
S’il en existe parmi nous, ce n’est pas général. Sauf contamination dans les esprits rendus intoxiqués. Ce qui entraîne le monde sur une pente irréversible.
Puisqu’il y a ces dix milles philosophies contradictoires comme autant d’opinions divergentes et inconciliables, on se trouve dans un temps exceptionnel de confusion, de fusion de toutes ces contradictions, ce qui a pour vertu de nous obliger à effectuer notre choix en toute lucidité, et non plus en fonction de vérités dogmatiques douteuses.
Elle
Elle n’est pas la mort. Peut-être sait-elle la mort, cette horrible chose qui nous fait trembler de tous nos os. La mort et le mensonge des hommes. Mensonge ou ruse pour la tromper, et se tromper sur elle avec nos façons de faire, d’exprimer un monde faux, ou un réel impossible à dire, à formuler. Chacun y allant de ses thèses et de ses fictions, pour suggérer la réalité du réel. Personne ne sachant où cela nous mène. Il y a ceux qui mettent en œuvre des armes de destruction massive pour imposer leur puissance, et ceux qui peignent les drames de l’humanité, la tragédie de cette existence, les séparations, les incompréhensions du scénario, de cette comédie, au bord de la folie. Le négatif et le positif sont continus. La vie touche la mort, et pourtant la vie doit se distinguer de la mort, s’en défaire, plus exactement.
Dans ce sens, cela relève de l’acte spirituel, en notre esprit. De l’acte conscient, renonçant à la négation. À l’orgueil. À l’aveuglement. Accepter ce qui se présente, qui nous terrasse mais ne nous tue pas : Dieu prédateur de l’homme, l’homme rentre en Dieu, revient dans le lieu de Dieu. Avec cette même énergie qu’il déployait quand il pénétrait la femme, y trouvant la vie.
C’est pourquoi, Elle.
Elle sait mieux la mort que les hommes, dans le don de sa vie. Et cela les effraie, hommes et femmes, à cause de l’oubli. Mais nous n’y sommes pas par la destruction massive de nos corps, de nos temps d’existence, ce serait un échec que le monde pressent comme terrifiant, et auquel il voudrait échapper.
Y a-t’il une solution simple à notre portée ? Il ne saurait y avoir qu’une seule réponse valable.
Si toi, tu es ton dieu. Te ferais-tu mourir ? Ferais-tu mourir ceux qui te soutiennent pour que tu vives, et retrouve ton dieu vivant ? Dis « être vivant » si le mot dieu te gène.
C’est pourquoi dieu est aussi êtres pluriel. Et continu du plus petit, du plus insignifiant au plus grand.
Vous me direz, tout cela est absurde. Nous serions tombés au plus bas pour nous retrouver un jour sur les cimes les plus hautes de la création, et à la limite nous trouvant créateurs. Quelle nécessité y eut-il de devoir vivre dans ces corps si nous retrouvons la même lumière qu’à l’origine, notre existence enfermée dans ce lieu relatif serait absolument vaine.
Dans ce sens là, qu’apportons nous à la création, au créateur ? Ne serait ce qu’à nous que cette condition actuelle profite ? Et que se déploie en nous un réveil absolument révélateur que nous ignorions ? Un saut quantique. Nous aurions fait un pas de géant dans les univers.
En supposant que nous ne tombions pas dans un vide immense. En voulant tout nous approprier, voulant tout posséder sans rien rendre.
Génie vs génie
C’est un combat à mort pour (pouvoir) vaincre la mort. Je pense ici à la pièce de Ionesco « le roi se meurt », vue récemment. Le Roi, c’est l’Homme, le transcendant omnipotent qui va mourir, perdre tous ses pouvoirs, se dissoudre dans l’océan infini. Le roi vaincu par lui-même. Il n’y a plus personne face à lui que lui-même et la Marguerite pour l’accompagner, lui indiquer son destin ultime.
Il n’y a plus de bien ni de maux, plus de combat, la mort ne pouvant perdre. C’est comme la force de la femme au cours de l’acte sexuel, t’entraînant dans son abîme, d’où renaît l’existence. Comme l’univers qui absorbe ton corps, et dévore tous les corps.
Se pose l’unique question du passage d’un état à un autre, d’un être à un autre être. Nos vœux ne sont pas grand-chose, happés par la puissance du réel. Se demander dans ces conditions quelle sera notre identité ? Sur quoi s’appuie-t-on ?
Il n’y a guère de comparaison possible entre nous et des cellules toutes identiques, qui se dupliquent par scissiparité et se trouvent strictement identiques, dupliquées sans perte d’information, sans perte de leur génie propre.
Il est étrange d’entendre de la bouche d’un homme dire qu’il fait un avec son père. Ce qui signifie qu’il est du même esprit, du même être, de la même identité, ici et au-delà. Qu’il ne meurt pas, par conséquent. Il ne peut pas mourir, c’est à dire se perdre, perdre lui-même. En ce sens, il est et sans doute fut-il seul à être. Et nous montre ou nous enseigne comment faire pour pouvoir être et ne plus perdre cet être en nous, comment passer donc.
Ou comment capter cette lumière de notre être réel. Sans la souiller. C’est là tout l’enjeu de la lutte du bien et du mal.
Il n’y aurait pas à combattre le mal, il n’y a que le bien à dérouler en nous et devant nous, ce qui estompe tous les maux effectifs progressivement, comme l’ombre recule. Ou comme la nuit s’illumine, et on sait qu’elle immense. On ne cesse d’en faire le constat dans les moindres détails. Pensez donc que ce n’est pas en l’indiquant que nous allons nous en sortir. Nous nous y enfonçons en voulant l’étreindre. On ne dialogue pas avec elle, parce qu’elle est infinie.
Nous, nous avons à nous reconstruire, plus qu’à construire des édifices. Il ne s’agit pas d’édifier notre corps mortel en corps immortel. Il s’agit de retrouver en nous ce corps immortel lié à nos désirs, nos amours, cette lumière intérieure discrète.
Sator unit le féminin et le masculin, la femme et l’homme. L’homme devient pleinement Homme par la femme, la femme pleinement Homme par le génie de Sator ( opéra )
Pas de bidouillage hormonal. Pas de miroirs faussés dès l’enfance ou de parents déchirés, déchirant les enfants et le futur de la terre.
Dans ces conditions nouvelles le futur redevient viable. Les hommes auraient renoncé à leur mort. Renoncé à s’insurger contre elle.
Changer de sujet
De temps en temps, ça fait du bien de changer de sujet, de se pencher sur autre chose. Tenez, je regardais le ciel si calme, ses nuages, cela semble si réel. On nous dit que tout file à des vitesses vertigineuses, certes, mais cela ne nous concerne qu’à peine. Le réel humain de nos perceptions, est plus important que la vérité scientifique et ses équations. Nous nous édifions sur nos perceptions, de même que sur nos émotions et toutes nos affections. Il n’y a plus d’illusion à ce moment là, nous savons ce qui se produit en nous.
d’or et de plomb.
Repensant à ce qui précède, cela me pose des questions relatives à l’essence du bien et du mal. Comme si rien ne se pouvait si les deux ingrédients n’étaient pas présents dans la totalité. Il faut que nous les sachions, dans ce qu’ils sont. Comme si l’or n’était pas possible sans plomb, et que le plomb se prenait pour de l’or. Ce qui serait assez cocasse. Ce n’est pas parce que le plomb est pesant que c’est de l’or. Ce n’est pas non plus parce que l’or brille que le plomb est sans lumière. Ou que le Soleil est brillant que la Terre est terne, ne rayonnant pas.
Est-ce très important ? Ça l’est si nous sommes inclus dans ces métamorphoses, cette alchimie.
Sat ( fin )
En ce sens, Jésus est Satan, sachant à qui il parle, de quoi il parle et d’où, pour aller quelque part. Pour que s’accomplisse en celui qui reçoit sa parole ce qui lui convient au mieux, il lui assigne des devoirs spéciaux, et sans défaut.
Cela peut vous sembler incongru, et diabolique d’unifier Satan et Jésus dans un seul. Alors le bon sens, et la réflexion s’imposent pour comprendre. Jésus le Christ étant Dieu ici bas, tenant lieu de Dieu, comme il le dit lui-même, doit savoir le bien comme le mal, or il n’y a pas de savoir sans l’être, il n’y a pas de savoir véritable sans être dans cet état d’être les deux, de façon rigoureuse absolument. Bref, Jésus vainc le Satan humain parce qu’il connait le Satan divin. Cela ne peut être qu’ainsi. Face à des hommes terriblement méchants, Jésus ou tous ceux qui s’en revendiquent ne peuvent être faibles, ou simplement bons ou gentils, ils doivent avoir en eux la même énergie, les mêmes pouvoirs, mais avec cet esprit de Lumière. En ce sens Jésus est cet être qui a terrassé Satan en lui-même pour pouvoir le terrasser en les autres hommes. Il a vaincu la haine et son cortège de lumière noire, il l’ a évacuée.
Entre parenthèses : Songez aux univers, et songez que nous y sommes pleinement, que nous avons à y faire face, que tout ce qui s’y produit est assez terrifiant, vertigineux et puissant. Songez à ce que nous sommes dans ce Chaos rocheux, et que nous n’avons pas à nous laisser mourir ou écraser. Enfin… c’est selon notre volonté.
Nous ne pourrons être libres qu’en nous pliant aux injonctions d’ordre divin, n’ayant nul arbitraire, erreur et ignorance. Là, nous pourrions progresser. Parce qu’il n’est pas dans les plans divins d’anéantir les hommes, ceux qui font mal. Il s’agit de renversement.
Ceci n’est pas un fait d’homme. Cela ne peut être que fait divin. Exceptionnel. Eh oui, nous ne vivrons pas sous perfusion permanente d’une pensée et d’un amour divins venant des plus hautes sphères, si nous ne faisons pas notre part. Si nous ne rendons pas notre devoir à ceux qui en ont besoin.
On peut percevoir des lueurs d’espoir, dans le sens où se manifeste de la bonne volonté.
Sat ( suite )
Je reviens sur Satan, et sur Jésus. En essayant de ne pas m’embrouiller. On pense Satan comme étant mal, et Jésus comme bien, les deux indépassables. Est-ce si simple, cette lecture binaire ? Ceux qui prirent Jésus, en imposèrent l’image et la rendirent sacrée, servaient étrangement Satan, de bonne ou mauvaise foi, selon leurs conditionnements humains chargés de mélanges, de doutes, de peurs, d’espoirs, d’ignorances de toute sorte. C’est exceptionnel s’il s’agissait d’un Jésus réel, et de sa parole, de la limpidité de son message, et surtout de son destinataire. Parce que le message messianique n’est pas chose standard, ou système rigoureusement valable pour tous, sauf peut-être à un niveau indicible.
C’est une réponse appropriée à celui qui en fait la demande.