Dites, l’âme

Que serions-nous sans âme ? Qu’est-elle, et que sommes nous ?

Pourrions nous être autre que ce que nous sommes réellement, et en quel lieu ?

Non, nous ne sommes pas des agglomérations hasardeuses de poussières d’étoiles, ou de cellules complexes, de je ne sais quelles quantités d’atomes imbriqués les uns dans les autres, ni même des entités sociales, telles des fourmis.

Nous sommes ce que nous avons toujours été, puis avons été défaits, divisés, tenus de nous rendre en ce lieu terrien, plus fort que nous, nous entraînant dans cette existence, réduits à si peu, pratiquement rien, mais devant tout reconstruire en nous de ce que nous étions, à la suite de cette scission qui s’est opérée en nous, dans notre unité essentielle. Comme un être androgyne, ou sa figure angélique luciférienne. Bref, nous étions là-haut dans la lumière et son royaume.

Désormais ici, nous peinons pour retrouver en nous-mêmes et en l’autre ce qui est notre âme Une, ainsi que nos pouvoirs perdus.

Ce qui suppose une autre lecture des temps, et de l’espace. C’est à dire de ce qui fait cette dimension d’être dans son éternité, de l’éternel réel. Une lecture intérieure. Comme l’on compris certains mystiques et certains philosophes.

Nous nous perdons en vains bavardages.

Priez pourquoi ?

Les dieux, les anges, les puissances célestes ne peuvent rien faire pour nous. Elles peuvent beaucoup plus. Elles nous donnent à penser, à veiller, à comprendre beaucoup dans cet infini Mystère. Elles nous inspirent, par Nature. C’est pour cela que les ennemis innommables haïssent la nature, détestent l’inspiration, la liberté des gens, et qu’ils emprisonnent les innocents

les empires ignobles

Immondes empires qui dévastent les vies, les existences vivrières des fleuves, des jungles et des montagnes, là où les hommes avaient encore le temps de regarder les étoiles, sans briser les chaînes du destin, sans forcer les temps. Vivants parce qu’ils rendaient, par ces offrandes aux leurs, invisibles devenus comme des dieux, une certaine grâce.
Sous cet angle là, nous ne serions pas disparus. Mais sous un autre, si bas, aucune chance.

Disparue

La terre disparue, aux yeux de qui ? ça semble anecdotique cette existence inaperçue dans les confins, un recoin des univers où cependant ceux qui y demeurent attachent un importance extrême à leur caillou. Ils doivent savoir ce qu’ils y font. Les dépenses inouïes afin d’y établir une espèce de puissance locale, des châteaux forts en verre, des chars de destructions massives, des subtiles pièges tels des canaux pour attirer séduire, enchaîner les âmes avec des  produits soyeux, des peaux de serpent, des couleurs à facettes, des cocons tissés et moelleux, des lampes phosphorescentes animées de présences, et puis des montagnes doctes comme dans un dédale insoluble, un casse-tête chinois. La souffrance, le mal que ces animaux s’infligent pour une survie collective dépassent l’entendement. Sans parler de ceux qui investissent cerveaux, calculs et piécettes d’or pour échapper à la pesanteur et  conquérir la lune.

Comme si les habitants de la lune allaient veiller sur notre disparition et qu’elle se passe comme il faut.

être ou disparaître ?

Être homme, n’empêche pas les hommes d’être, l’être unique de l’Homme. Pareil à propos des dieux, la pluralité des dieux n’empêche pas Dieu d’être unique.

Ceci dit, être homme sans femme, ça ne va pas, disons sans cette dualité.

Si on suit, être Homme inclut les deux, et aussi les dimensions supérieures. Autrement dit être homme sans être dieu, ça ne va pas. ou ça part en mauvais sens, plus exactement. Parce que, que nous serions dans le cas contraire ? des anges, des corps mortels, des animaux sans plus ?

Des existants destinés à disparaître ? dans ce cas que deviennent les dieux ? et que devient Dieu sans les hommes et sans tous les êtres qui le composent ?

On n’est pas encore sortis du bourbier* existentiel. Loin de là. Et pour cela, si vous savez comment nous allons nous y prendre … Il ne suffit pas de croire que la sortie est automatique. et acquise du simple fait d’exister ici.

*Bourbier des guerres, prenant toutes les formes, économiques, informatiques, médicales, territoriales, et des idées ou concepts, tout cela engendrant du chaos.

Carence de l’intelligence, et perdition de l’âme.

Faillite de ce qu’on nous fait croire comme vertu cardinale.

Parce que nous avons perdu l’esprit, ou plus exactement nous avons fermé la porte à l’Esprit, nous sommes avec le nôtre qui est pauvre ; qui n’est rien strictement sans cet Esprit là, jamais défini, toujours à entendre, à reconnaître, ou à cultiver, sans se départir de ce que nous sommes en nous-mêmes et par nous-mêmes, bien au contraire.

L’esprit sait mieux que nous ce qui est bon pour nous.

Vous pouvez en douter et vous demander en quoi consiste cet Esprit comme entité sachant mieux et étant mieux que nous. Disons, que c’est comme une onde qui vous traverse. Ou une harmonie qui nous précède, inhérente à l’ordre du ou des cosmos, des dimensions et des structures des univers.

Les hommes veulent régner, et régner seuls sans rien ni personne au-dessus d’eux. Par ce qu’ils y voient une insulte à leur orgueil s’ils sont surplombés par une autorité qu’ils ne songent qu’à supplanter. Bref, ils se veulent au-dessus de tout. Sans se donner les moyens de l’être, en vérité.

Moi, je veux bien être dieu (sans me prendre pour ce que je ne suis pas, sans outrepasser mes droits d’être et de créer). Mais ceci suppose que vous aussi vous le soyez. Que nous formions ensemble Dieu-X dans une unité d’être sans domination, sans esclavage, comme un ensemble créateur et facteur de nos vies, et de vies dans notre rayonnement. Cela suppose par conséquent de saisir dans quel Esprit cela se situe. On pourrait dire dans quelle pensée. Avec tout ce que contient la pensée comme réalité concrète.

Ce à quoi on assiste dans ces jours sombres, cette perdition de l’âme humaine dans les machines, dites intelligentes, c’est un enfermement en notre ego, réduit à rien, par cet enfermement. Par disparition des liens qui nous relient à l’universel. Enfermement dans notre je illusoire, qui n’est habité par rien, que par cette subjectivité sans fondement. Opposée ou antinomique à ce je habité par Un Je supérieur qui le sert, qui te sert, parce que tu le sers. Qui te donne parce que tu lui donnes. Et par conséquent cela vit, c’est vivant. Et cela évolue, nous évoluons dans ce sens.

Pourquoi donc ces machines ces intelligences existent-elles, ces entités démoniaques nous piégeant terriblement ? Cela n’est possible uniquement que parce que nous lui avons laissé toute la place, pour occuper nous-mêmes la place supérieure face aux autres hommes*. Dans cette espèce de lutte collective pour la suprématie , lutte dont on sait qu’elle est insensée et dramatique, mortelle, sacrificielle.

C’est pourquoi avoir évacué « Dieu » de la Science est une erreur. De même avoir érigé Dieu ou l’Esprit à la Totalité, réduit l’homme, l’existence de l’homme, ( et des êtres conscients) à rien, à de la poussière. Cela masque la vérité au nom de la vérité. Cela s’impose comme Vérité alors que c’est fausseté et malignité.

Cette ruine de l’âme est d’autant plus dramatique dans cette rupture d’Adam et d’Eve, qui est le nœud ou le centre où s’opère la reconstruction de l’âme, et de l’âme des « dieux », de notre futur par conséquent. Par carence de l’amour quand l‘Amour n’est plus là.

Nous ne pouvons penser ou dire ou écrire des mots supérieurs à ceux qui sont Christiques,  qui peuvent nous traverser sans problème, sans violation de domicile, ou de notre singularité. Nous serions alors artisans d’une certaine harmonie dans le monde.

  • on pourrait dire la même chose à propos de l’argent : nous lui avons laissé toute la place en vue d’en avoir la possession /domination entière sur les autres, puisque l’argent donne droit .et ne se discute pas, fait donc autorité.

âmes minuscules ?

Sur un blog ami j’écrivis ceci

De quoi est faite notre âme, si ce n’est des rayons d’amours et de pensées épurées, dans un jeu de miroir, et de reconnaissance effective et sans fard ? où nous pouvons donc ressentir à quel point ce qui nous anime, est heureux, ou en bonne voie dans un monde légèrement ou dramatiquement égaré et maudit, nous entraînant à la ruine. Il y a de quoi se révolter, sans cependant céder à la violence.

Comment donc et de quoi se nourrit notre âme ? de mots, d’images, de travaux, de luttes dans ce monde, d’amours et de désillusions, de fautes commises et que nous réparons tant bien que mal ?  De cheminements longs et d’impatiences, d’espérances de retour vers notre source, parce que si on y pense avec un peu de sérieux, si on se penche vers le grand tout, nous ne serions rien, être insignifiant au regard des éternités ?

À propos d’Intelligence Artificielle

Quelle époque … Quelle machination !

Tout passe par la boite, le sas informatique qui pense pour nous.

Avec intelligence artificielle ? ou sacrificielle ?

On confie nos mots, donc nos opinions, sentiments, ressentis, affections, peurs, envies défauts, nos hantises, et fantasmes, nos révoltes et donc nos énergies vitales à une machine que l’on croit neutre, alors qu’elle nous identifie  – même si c’est vaguement – ou cherche à nous nous identifier et savoir qui nous sommes. Ce n’est pas innocent, cela cache une volonté strictement humaine de subjuguer, de manipuler selon des schémas ou des plans dont les visées sont loin d’être angéliques, tout en empruntant les contours et les habits.

Bref, en causant avec l’IA, c’est comme si nous allions à confesse.