le réel invisible vu. ( sous la lune )

J’écrivais plus haut :

L’invisible est réel. Le réel échappe forcément à nos sens. Il est imperceptible à proprement dit.

Ce n’est pas tout à fait ça. C’est plutôt : Nous ne percevons pas tout, notre perception est réduite, ou s’augmente selon notre œil intérieur ouvert ou fermé, selon notre esprit, ou selon l’esprit que nous cultivons. De ce fait ce qui nous semblait invisible devient réel, et même plus profondément constitue un réel, plus réel, et permanent, donnant du sens à notre existence éphémère, et relative.
Ce sont toujours les mots qui font obstacle à l’entendement, alors qu’ils sont censés dire ce qu’ils veulent dire.
Comment être plus précis que celui qui écrivait :

Ce qu’on appelle mort, existence, ou vie n’est qu’une question de conscience, un niveau ou un degré de conscience.

Le plus élevé est le vivant, le plus bas est le mort. Entre les deux, cette existence qui navigue avec des moments de conscience et d’autres d’inconscience qui est une conscience réduite au minimum.
On pourrait dire que Dieu est une conscience absolue, comme une oreille absolue entendant les moindres sons. Dieu veut dire : un état de la conscience. Avec ce que cela implique comme étant dans le monde. Être englobant les étant du monde, étant présent au monde, aussi bien ceux du bas que ceux du haut. Et ceux du milieu.

Qu’est-ce qui m’autorise à dire ça ? ben voyez, c’est comme ça. Un jour on reçoit des sortes d’illuminations qui sont plus fortes que tout et laissent des traces. Elles se répètent, et obligent à penser autrement, à envisager le réel sous un angle inédit. Puis, à la longue en étudiant la question on retrouve par morceaux les mêmes choses écrites par d’autres, éparpillées en de multiples textes, en de nombreux auteurs. Il s’y mélange aussi des zones obscures, ce qui pourrait nous faire douter si nous n’avions pas une synthèse quelque part. Douter parce qu’il y a tellement de contradictions, et d’oppositions entre les hommes et leurs pensées, que tout pourrait nous sembler dénué d’unité et insensé chaotique allant en tout sens et ne menant nulle part, ou vers un néant inexorable, ou la mort aurait le dernier mot.

Mais c’est oublier que la vie aura fait son oeuvre universelle, que la conscience universelle aura cru, malgré la disparition apparente des corps, des étoiles et des atomes.

Ceci repensé la nuit de pleine lune.

( évidement le sujet ici traité parait nous éloigner des réalités et des questions existentielles, mais non en fait. Parce que notre existence est fonction de conscience. Fonction, au sens mathématique, non au sens de fonctionner)

 

 

Du réel invisible

L’invisible est réel. Le réel échappe forcément à nos sens. Il est imperceptible à proprement dit. Que ce soit dans l’ordre des atomes, ou celui des étoiles, des matières composées et décomposées, nous en avons une image qui se dessine soit dans notre rétine soit sur des pellicules photos, mais ce ne sont que des projections des événements extérieurs sur des récepteurs. Plus simplement nous n’avons accès qu’aux apparences dans la somme des phénomènes, à ces enveloppes qui nous paraissent concrètes et tangibles, comme la Matière. Comme si la totalité n’était que de cet ordre là. Nous inclus, nécessairement et relevant du même ordre.
Comment donc penser les choses sans imaginaire ? Se sentir en adéquation avec elles ? On pourrait penser la matière comme étant pur esprit mais cet animisme ne fonctionne pas non plus. Nous ne serions qu’une sorte de fantôme inconsistant dans un film prétendument réel. Le film serait relatif dans son scénario, où tout serait possible, le seul réel étant le film, et nous toujours dans l’illusion de ce film, ou pas encore sorti de notre caverne.
J’essaie ici de démêler un fil embrouillé. (aussi dans ma tête).
Admettons que notre terre mourra un jour. De même que nous. Facile à admettre puisqu’on on se sait mortel, et on sait cette loi de la thermodynamique. Mais en nous, en notre temps il s’est passé des choses, et nous portons notre passé. Passé disparu tombé dans l’invisible. Suite des événements tangibles n’ayant plus d’existence sauf en notre mémoire, dans cet imaginaire, les nuits de pleine lune, ou rêvant aux étoiles.
Ceci nous renvoie au cosmos, aux théories diverses, cosmogonie, théogonie, etc.
Même si notre corps disparaît, nous ne disparaissons pas. Nous nous rendons ailleurs. C’est pourquoi avant de disparaître il faut faire connaissance avec ce réel en nous, en l’autre, et forcément en tout, comme unité d’être et de principe.
Le réel donc, a besoin de vérités. De vérités vécues. Si nous vivons dans cette prison du mensonge, nous ne trouvons et ne générons que des souffrances, également réelles en notre conscience.
C’est ce dernier point qui est crucial, ici.
Comme un piège terrible fabriqué de toutes pièces par des forces qui nous échappent, et soutenues par la logique, le dogme, la haine secrète, et où l’amour fait pâle figure face à la mort. Comme cette machine de guerre contre la vie, ayant des outils puissants. Les robots ne sont pas au service du divin dans l’humain, avec leur Intelligence Artificielle, mais au service de Quoi ?
Cela me semble maléfique. Voyez, quelque chose fait de mains d’hommes en opposition frontale à ce Dieu, et surtout à ses plans, son architecture, ses harmonies, comme un viol. Non c’est exactement un viol, comme celui qui viole femmes et enfants, garçons ou filles. Et la Nature. Qui viole et vole la vie des gens, leur liberté.
De quoi rendre le monde fou. Perdre l’Âme. La réalité de l’âme.
Mais ce n’est pas fini. S’il y a la pleine lune, ce n’est pas pour rien. Elle nous dévoile les lumières secrètes, et nous tient en éveil. Le soleil étant un peu trop cru pour que nos yeux puissent le soutenir.

Parler d’âme

Il n’y a d’âme que la nôtre. Comme on dit notre dame. Ou de consolation. Celui qui sait se nourrir de cet amour là est vivant. Il ne confond rien. Il distingue tout. Ce qu’il advient dans son existence n’a plus la même importance. Ce sont comme des vêtements usagés. Ceci n’est pas tout à fait juste, il faut que le corps se tienne pour pouvoir aimer, pour que le cœur soit source d’amour. Un cœur maladif transmet sa maladie, ses fêlures, et affaiblit les autres cœurs, comme une contamination. L’inverse également. Un corps et un cœur sain soigne à distance. Parce qu’il n’y a plus de distance à partir du lieu de l’âme. Il n’est plus question de géométrie, il s’agit d’être présent. Sans avoir quelque chose à forcer. Il y a une transparence dans les choses qui s’expriment, les œuvres des hommes deviennent intelligibles. On y voit l’absurde côtoyer le sensé. Cela n’a plus tellement d’importance, le chemin se poursuit, obligatoirement.
Certains d’entre nous en meurent et ce sont parfois des hécatombes. Mais les âmes restent en vie. Probablement parce que nous avons été réanimés. Et parce que ce ne sont pas nos corps qu’il faut uniquement soigner mais bel et bien l’âme humaine, que l’on ne confond pas avec les âmes animales des hommes et des bêtes.
Dans quel Esprit entend-on tout cela ? Penser que l’âme entend l’esprit, et dialogue avec elle.
Bon, c’est bien joli tout ça, mais si cela ne se transmet pas dans le monde, si le monde reste fermé, et qu’en son sein cela ne touche personne, ce sont des mots pour rien. Comme rester dans son tombeau.

Pour aller où ?

Où pourrions nous aller si ce n’est en ce lieu de l’âme ? De notre âme très précisément. Et comment, dans quel état ? Si nous ne savons pas de quoi il s’agit, et par qui cela se fait. Triste condition humaine malgré tous ces luxes et ces œuvres magnifiques, ces textes éclairants, mais qui restent obscurs s’ils ne sont pas vécus, mis en lumière. C’est à dire pensés, et dits. Mémorisés. Intériorisés dans les replis de notre chair.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’une intelligence extérieure aussi intelligente soit-elle est inutile si nous n’avons pas l’intelligence et n’en saisissons pas le signifiant, ce que veulent dire les choses, et les mots. Sans savoir nous resterions pris dans ce spectacle existentiel si magique, ce phénomène inouï du vivant naturel.
Mais dans ces conditions savoir de quel savoir il s’agit. Et où nous nous situons dans ce jeu là. On sait que la science ne reconnaît pas l’âme, qu’elle fait comme si elle n’existait pas, ce qui est dans sa méthode, sa rationalité ayant séparé les éléments entre eux pour pouvoir les appréhender. Et que l’âme humaine animale ne pouvant pas tout à fait tomber dans les cordes de la raison discursive. Et pour cause elle demeure invisible. Et impossible à numériser de même avec nos systèmes. Reste l’aspect poétique qui l’effleure ou la musique par le fait de susciter des émotions et de nous bouleverser dans un sens positif face à ce qui nous bouleverse en négatif dès lors qu’on constate les choses atroces de ce monde et des hommes, ou encore la persistance des malheurs et des maux divers.
Dans ce sens, il n’y a que quelqu’un ayant abordé les rives ou issu de ces rives et ces îles qui pouvait nous y transporter. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de vivre sur terre, indéfiniment. Ni de rester en proie à des souffrances n’ayant aucune chance d’être comprises dans ce qu’elles ont de profond comme sens.
Mais hélas ce qui règne est tout de même trop bête. Et ceux qui ne sont pas inconscients de cela succombent dans le cynisme glacé ou dans le nihilisme, tirant profit de tout ce qu’ils peuvent en attendant leur mort. Ce qui n’est guère réjouissant comme destinée.

Chute

J’en viens à me demander pourquoi nous sommes venus ici, dans ce temps étriqué et ce lieu exigu alors que nous avions tout, savions tout ou pouvions tellement quand nous étions. Et que manifestement nous ne sommes plus grand-chose, ayant immensément perdu de ce que nous étions, que nous appelons à retrouver de nos vœux et nos prières. Ce qui se fait avec une conscience forcément douloureuse, comme celle de notre chute, une conscience anesthésiée.
Songez donc par où nous sommes passés pour venir dans ce corps. Par quel tunnel obscur, quel puits, dans quel état d’oubli, comme d’un coma pour que cela se fasse. Mais que ce retour est du même ordre en conscience éveillée. Si nous avions gardé en nous cet éveil serions-nous venus ? Et pour quelle raison ou quelle force ou pour accomplir quoi d’improbable que nous ne sachions pas ? Non, cela fut plus fort que nous. Cette attraction terrestre. Cette puissance du désir qui fait naître les corps et en ces corps venir celui que nous étions, ou qui nous correspond. On ne naît pas par hasard. Il faut des coïncidences.
Nous ne sommes plus grand-chose au sens où nous sommes assez loin de la vie vraie, de l’essence absolue de l’être, sauf si nous l’envisageons sous l’angle des idées, des concepts ou des formes, mais peu incarnées dans le réel.
Ce n’est qu’une faible explication de tout ce que nous mettons en œuvre et de ce que nous cherchons. Comme on recherche des traces de notre passé, pour effectuer le chemin inverse sans se tromper. Le pire est d’égarer l’autre avec son propre égarement.
Ironie de la liberté où nous nous trouvons seuls pour décider, et savoir où nous rendre. Seul, non pas absolument parce qu’il y a toujours quelqu’un qui veille sur nous. Et ne peut faire que cela, comme notre Mère, sans pouvoir agir à notre place. Mais ce retour en conscience aussi chargé de souffrance soit-il ne doit pas nous faire reculer. Il y a des plages de repos où nous reconstituons nos forces.

Parturiente

De quel monstre la science va-t-elle accoucher ? 8 milliards de pensées distinctes, de visions différentes, de perspectives divergentes c’est louche, surtout si l’on est convaincu, à juste titre, de l’unité essentielle de toutes choses. On se heurte au mur des autres, et de leurs pensées, dans des contradictions irréductibles.
Bref, la vérité nous échappe, on reste pris dans l’ignorance si on ne sait pas « tout ». C’est la petitesse de l’homme qui engendre cette volonté de produire ces monstrueuses machines à savoir, et à pouvoir. Comme ces expérimentations sur le vivant, manipulations sur l’animal, le végétal et l’atome.
Que dire aussi de ces prosélytismes et propagandes en vue de convertir les populations à ces visions uniformes, et formatées ? Il reste encore des opposants à ces doxas, des rêveurs, des poètes non conformes, des sages et des fous, des gens affligés par ce qui se présente, qui ravage la nature, qui a des besoins excessifs et des objectifs jamais définis sauf continuer sur leur lancée anti-naturelle, et anti humaine.
Ceci se trouve dans tout ce spectacle qu’on nous impose, transhumanisme, confusion des genres, expériences sur les gênes.
Au lieu de prendre soin de la Terre Vivante, c’est à dire des êtres vivants et des milieux dans lesquels nous vivons, de se pencher sur le berceau de l’humanité, ce qui suppose une acceptation des plans qui nous posé là, dans cette condition. Ce qui nous a précédé. Ce qui suppose aussi de ne pas les voler, ni de les déformer ou les corrompre. On sait de quoi sont capables les hommes.
Mais ce n’est pas dans cet Esprit qu’agit la Science prétentieuse. Elle rejette a priori le divin. Elle veut s’accaparer les plans divins sans les connaître, mais les créer à sa guise, comme des gourous le faisaient avec les hommes en les formatant, les conditionnant à leur vues.
La machine est lancée, qui veut greffer l’esprit de l’homme dans la matière brute, et recréer l’homme. Comme si nous n’étions pas là. De quel homme s’agira-t-il ? Une espèce de monstre d’intelligence sans âme, dénué d’amour.

Métamorphoses

Crois-tu qu’à 70 berges on puisse ranimer ses passions, et se lancer dans de nouvelles aventures, alors qu’on est alourdi par ses habitudes, ses jugements faux mêlés de vérités, une certaine lassitude d’exister, sachant aussi cette inertie qui retient le monde dans sa prison ? Il faudrait beaucoup plus que tenir la plume, ou la parole, ce qui est cependant la base, l’assise indispensable pour que les choses deviennent un peu plus saines que ce qu’elles sont. Il ne suffit pas de constater la folie du monde, si nous ne pouvons pas nous soigner et que la terre ne prend pas une autre trajectoire. Faut-il simplement la dessiner pour qu’elle se réalise ? C’est ce qui fût mon premier moteur quand j’étais jeune et animé de volonté, de vivre et de comprendre, de créer selon mes capacités, c’est à dire de trouver par quels moyens j’allais pouvoir m’exprimer et m’explorer, par conséquent faire connaissance avec moi et avec la vérité.
Si pour moi, la vie s’est considérablement métamorphosée, et je sais de quoi je parle, je sais d’où cela vient, et ce que j’ai dû refuser pour que cela se produise, de même les efforts à fournir, il est toujours question d’insatisfaction face à ce qui se présente dans le monde qui vient, et ce n’est guère reluisant. Mais pour pouvoir affirmer cela il faudrait encore pouvoir en faire le constat en étant plongé dans le monde à nouveau, et ne pas se contenter des affirmations lues dans la presse, ou de lire les faits divers, qui pour horribles soient-ils ne sont tout de même pas les faits communs, ou les non-événements.
Bref, il faudrait pouvoir entendre les sentiments réels des hommes, leurs intentions, leurs amours, et leurs actions. Il ne suffit pas d’entendre leurs opinions, ce ne sont que des bêtises, des paroles confuses remplies d’ignorances, ou si elles semblent belles et bonnes, elles relèvent de leurs croyances plus ou moins douteuses, et pour cause, dans la nuit noire de l’ignorance et de la prétention, des pensées secrètes que chacun conserve comme son bien le plus précieux, nul ne sait jamais ce qui peut en résulter. La soumission à la machine, à ces machines diverses, comme à ces états et ces entreprises monstrueuses, de guerres et de puissances, comme si c’était une possession envoûtant les hommes dans un non-sens contre lequel nous ne pourrions rien, aussi fatal que la mort.
Je ne cessais de dire que nous sommes comme celui qui aurait perdu l’esprit, malgré l’intelligence qui demeure, ou à cause de cela précisément. Comme cela est certain, cette perte ou cette rupture avec l’esprit, sauf exceptions (et encore ces exceptions ne sont pas certaines et sont en tout cas très discrètes) le monde continue sa course folle, dans ces directions imposées par ces pouvoirs qui se sont montrés les plus forts, les plus violents, parce que rien ne peut marcher et vivre sans tête, ou de façon chaotique. Donc un « esprit mauvais » s’impose pour combler le déficit général dans l’humanité.
C’est affreux, et ce, depuis si longtemps. Ne songer qu’aux souffrances infligées, aux tortures, aux condamnations à mort, aux misères régnant. Aux chocs entre les états qui pourraient tout détruire. Comme un suicide de la terre.
Comme les mots ne suffisent pas, ni même les créations les plus belles, ou les techniques les plus élaborées, pour nous délivrer du poids et de nos maux, alors je demande :
Que faudrait-il, Prophète ?

Je ne crois pas que le martyr soit la seule indication de vérité, pour faire face au monde. Il est sans doute une forme de passage obligé, comme pour le crucifié. Mais cette souffrance n’est pas vaine, elle porte son fruit, et sa peine trouve son terme, sa résurrection, heureuse et joyeuse. À des niveaux moindres, les maux sont censés nous apporter des solutions, à condition de bonne volonté. Il faut connaître la mort, pour connaître la vie. Sans céder à ce qui nous tue, ou nous prive de vivre vraiment.

A propos de dictature

Ainsi donc, on vit sous une dictature numérique, comme si c’était un dieu omniscient et omnipotent, qui sait tout sur nous, qui peut tout pour nous, ou contre nous si nous ne lui obéissons pas, si nous ne devenons pas ses serviteurs z’ailés. Mais nos ailes, ne viennent pas de ça.

On critique celui qui veut tout avoir, c’est légitime. Mais on oublie ceux qui veulent tout savoir et avoir tout pouvoir sur les autres, pour les subjuguer. Cette espèce de démon multiséculaire n’en revenant pas d’avoir perdu sa place si élevée, et en voulant au monde entier.

Et puis il y a ceux qui affirment se placer sous l’autorité d’un Dieu omniscient et omnipotent, comme ça tout leur est permis, surtout contre ceux qui sont sceptiques ou n’adhèrent pas à leurs vues, qualifiés d’hérétiques ou de mécréants. Quel démon servent-ils en vérité ?

La science

Un journaliste engagé fait un constat juste à propos de la science actuelle qui se diffuse et nous laisse sans connaissance, ou sans repère, sans rendre du sens à notre existence. On sait que les univers nous perdent, nous réduisent à rien. Mais ceci est faux. Ce ne sont que des lectures dogmatiques, arbitraires dans leurs principes, et aussi irréfutables que le sont les objets des croyances ou des mythes. On dirait que la science fait en sorte d’avoir des adhérents, comme des adeptes d’une secte.
Qu’est-ce qui cloche dans ces méthodes, ces recherches ? Aller scruter les étoiles, les cellules ou les photons, les observer et les mettre en équations, pour en rendre les essences et en percer le sens, pour pouvoir saisir la vérité première ou ultime, mais sans tenir compte de l’humain, de l’animal, de l’âme, invisibles, ou de cette dimension indicible et subjective, de même que la mort. Et donc de tout ce qui relève des souffrances, de la conscience et de l’amour. Comme si de façon exclusive nous ne tiendrions qu’à la direction qu’emprunte la course folle de saturne, ou d’un nuage électronique insaisissable, uniquement probable.
Nous n’existerions que probablement, à l’image des nuages.
Pas de Science sage sans connaissance de l’esprit, nous pensons. Et que dis-je, de la matière de même, qui contre toute attente d’elle-même sait, ou sait en elle-même sans savoir, elle vit.
La science que récuse le sujet, l’étant de l’être, tend à l’anéantir par des équations ou des algorithmes. Ceci est très dangereux. Et se mesure aujourd’hui avec ce que les productions politiques peuvent engendrer comme chapes d’oppressions pour des visées terrifiantes, dont il va être difficile d’échapper, tellement la machine est puissante. Non seulement la science cherche à comprendre la matière dans ses mouvements, mais désormais elle cherche à saisir les esprits enfermés dans cette matière, si cela se peut. Saisir les pensées qui animent les matières.
Mais cette question est délicate à formuler. Ce lien entre la matière et l’esprit, comme si nous étions de deux essences différentes, et conjointes, ou en recherche d’union.

Il faut y penser.

La matière n’est pas insensée, l’esprit non plus. Et la pensée dans tout cela ? Pensées qui deviennent folles, ou angoissantes, à l’idée de leur naufrage.
Et que dire de ce qui se passe dans cette misère qui s’installe ?
Certes, il y a de nombreux scientifiques qui essaient de renverser le cours sinistré des choses, la fin programmée de la vie sur terre pour des plans d’organisations criminelles.