Mars

Qu’es-tu sans Vénus
Ici entre rouge et vert
Orange comme la terre
Qui prend feu
Dans tes yeux
Malheureux ?

Parfois tu vois ces gens
attelés à leur joug lucide
Humblement et sans l’ombre
D’un ressentiment
Tu te dis, mon dieu
Dépose les armes
Prends la peine
Et prends les larmes
Vois enfin le sourire
Radieux et la douceur
Vois les rides les dos cassés
des vieux attendant leur départ
Vers ces autres cieux.