Point de passage délicat du salut

Prendre le temps de se poser, de rester calme. D’examiner ce qu’est la vérité. Voir où sont les erreurs qui font commettre des actes mauvais nous mettant dans des situations inextricables. Du fait de la précipitations et des inévitables chocs en retour. Du fait de la transgression des lois naturelles. Dieu sait combien tout est souillé sur terre et également dans nos esprits. Aucun jugement humain n’est juste. Ni totalement faux, d’où l’ambiguïté, et la difficulté des mots pour redresser les situations périlleuses, et les passions assassines. Même celles qui se veulent animées des meilleurs intentions.

Qui donc peut sauver la terre et la vie, si nous ne voulons pas ? Chacun peut examiner en soi ses pensées, sa part de bien et de mal, nous avons tous les outils pour cela, que sont nos rêves la nuit, nos méditations le jour, les recherches effectuées, les échanges fructueux fraternels.

Dieu se sauve par l’Homme. Par l’homme qu’il sauve

Une fois passé le pire

Billet pour jouer

Mytho , garde fou au sein du carré Sator.

Ceci est comme un test amant

Nous sommes en jeu dans ces ultimes tests et textes existants.

Où il importe que nous ne perdions pas la tête, emportés dans les flux incroyables des mots qui nous déroutent et voudraient nous faire croire qu’ils disent vrais.

Quelle masse ces textes de docteurs fous.

Que c’est beau ces cavernes ornées d’animaux sans que nul ne sache de quoi il s’agit. De même ces menhirs ces alignées de pierres transportées de si loin.

Le carré Sator, carré magique ; dit certaines choses secrètes.

Un rayon de soleil.

Que reste-t-il de tous ces écrits, c’est de la fumée. Ce n’est pas cela qui inonde nos cœurs de pure lumière et de force, pour soutenir les temps. Parfois des alcools, mais ceux-ci nous achèvent.

Prise dans des immondices, la terre est devenue un dépotoir, de vacarmes. Il faudrait un renversement. Certains s’illusionnent sur des changements de régime, non, rien à faire là.

Il ne peut y avoir que le Soleil, vers lequel nous diriger, l’entendre, le voir, y pénétrer. Ce soleil de notre Esprit.

La fête est finie

J’ai la nausée de tous ces mots, ces livres, ces mélanges de vérités et d’erreurs, de cette existence. Cette civilisation est mort. Chaos, au sens péjoratif. Il n’y a plus de rive au bord de l’océan, de chemin serein où nous pouvions marcher en silence et en profondeur. Nous sommes désormais la proie des maux accumulés et des horreurs commises, depuis des siècles. Bloqués dans cette impasse incompréhensible, sans explication, injustifiable. Ça peut se résumer en misère. Malgré toutes ces œuvres si belles et si brillantes, qui paradoxalement accroissent ce sentiment de pauvreté accablante, parce qu’elles ne sont pas liées à notre sang, notre chair et nos os, ou en parfaite adéquation avec le souffle, avec l’âme.

Que de mots nous égarent. Le tableau est noir d’encre. Le piège existentiel est terrible. La mer veille.