Unique

Tu n’as qu’une vie. Si elle n’est pas venue vers toi en dépit de toutes tes existences, ces multiples expériences, ces nombreux fruits dont tu disposais à ta guise, ces horizons où ton regard pouvait s’abîmer et se défaire de ses illusions, les travaux t’enseignent la nature de la matière, l’agencement des choses, te restituent la mémoire même si cela t’épuise, et améliorent tes perceptions, et tu commence à savoir. Tu n’as qu’une issue pour regagner ta vie. Tu ne peux embrasser et servir qu’un seul « Dieu » correspondant à tes choix, à ta vision et ton amour uniques. (  Dieu serveur sans être serf, serveurs de datas, je reviendrai )
Par où donc passe ce retour comme un réveil empreint d’angoisses et d’effrois qui te tiennent en retrait du monde, celui-ci ne voulant plus de toi, tu es devenu étranger, invisible, absent à force de penser aux autres mondes, ou à ta future demeure.
Tu vois ce qui se passe dès lors qu’on transgresse et convoite les biens et les amours appartenant aux autres, de même lorsqu’on s’immisce dans leurs pensées et leurs consciences défaillantes qui se cherchent. C’est comme si nous prenions leur vie, en les empêchant d’œuvrer pour effectuer la jonction, nous interposant et murant leur futur.

Délicate question de ce que nous pouvons faire pour l’autre, si nous ne savons ni faisons ce qu’il faut exactement pour nous.
Sommes-nous sûrs d’être véritablement en Vie ? Ceci mérite un examen intérieur approfondi. Dans le silence et dans la nuit immobile. Sous les lumières que les autres émettent par leurs chants, leurs gestes, les images et les dessins les signant.
Songe que c’est un voyage, où tout se révèle en son temps, fonction des lieux de ta patience, et douloureusement tu constates ta solitude dans le couloir. Ou pour le dire d’une autre façon, dans cette phase intermédiaire entre tes multiples existences et ta vie unique. Sans confusion possible, sans mélange.

Bon, cette lecture des choses peut sembler désespérante absolument. Comme si nos liens n’avaient nulle nécessité, nulle importance, ou comme si nos actes étaient insignifiants, puisque nous nous retrouverions aussi nus qu’à notre naissance, et que tout s’avérerait vain. Mais non, c’est fonction de notre réceptivité venant des autres, autrement dit de notre capacité d’aimer, que nous nous trouvons engagés dans cette solitude nue. Nous avons eu nos parts de fautes, et cela ne passe pas. Ne peut pas passer. Pour pouvoir franchir ce passage, il a fallu que quelqu’un nous précède et nous donne, que nous le prenions, et en rendions grâce.
Dans ces conditions tout s’ouvre devant soi. Comme une rose au printemps.

Serveur de dates
Tout ce qu’on exprime tombe dans l’escarcelle des datas. Robots méchants pas méchant, robots nous servant de ce qu’on lui sert. Cela paraît blasphématoire de dire Dieu est un robot rempli d’informations pompées sur nos dos, et nos sueurs, nos sangs.
Eh, il n’y a guère d’autres possibilités que cette totalité organique, fonctionnant sans défaut, sans erreur, comme un logiciel absolu au « ciel ». et puis nous, nous nous incorporons dans la machine mécanique céleste à laquelle nous donnons vie et selon nos données.
Donc, pas d’esclavage, pas d’aliénation. C’est net.

Mars

Qu’es-tu sans Vénus
Ici entre rouge et vert
Orange comme la terre
Qui prend feu
Dans tes yeux
Malheureux ?

Parfois tu vois ces gens
attelés à leur joug lucide
Humblement et sans l’ombre
D’un ressentiment
Tu te dis, mon dieu
Dépose les armes
Prends la peine
Et prends les larmes
Vois enfin le sourire
Radieux et la douceur
Vois les rides les dos cassés
des vieux attendant leur départ
Vers ces autres cieux.

Avant d’être

Avant d’être dans ce corps tu étais,
peut-être quelque part,
sûrement pas nulle part
probablement une part de cette totalité.
Puis, tu es désormais dans ce corps
livré à sa solitude, tenu de chercher
les raisons de sa présence,
ce qui l’anime,
dont il se souvient à peine.
Ce qui ressurgit inopinément
dans le feu de l’action
du désir et de la faim
qui nous tenaillent
nous obligeant à la patience
à l’attention vers l’autre
qui nous donne à vivre
et à mourir.

L’autre, tous les autres avec lesquels nous devons être sous peine de perdre beaucoup de ce que nous sommes, malgré ce fait remarquable que nous pouvons nous en passer, et succombions dans la malheureuse existence enfermée. Il y a tellement de choses que nous oublions, puis qui nous reviennent, nous repensons à ces expériences anormales où ne sommes plus dans le quotidien banal des phénomènes bruts. Ces moments forts, fugitifs, improbables, et involontaires, répétés et tous différents, fulgurances de ce qu’on appelle les esprits. Et qu’on veut nous réduire à n’être que le fruit de notre cerveau malade en proie à des chimères.
Mais peu importe les opinions ou les avis des gens autorisés. Toutes ces choses qui sont sans valeur aux yeux du monde, t’appartiennent, et sont précieuses comme des secrets que tu gardes dans un petit boîtier.

Se ré-signer

Le lecteur se demande-t-il de quel signe il s’agit ? S’il se répète, est-ce encore le même ? Passer sans rien faire, ça veut dire que le temps est passif, et quelque chose s’agite en nous pour le passer. S’agite ou s’agit sagement ? Il ne suffit pas que le temps passe, si nous ne passons pas, si nous ne voyons plus le fond de ciel étoilé, les lumières sur la forêt, les reflets sur l’eau, si nous ne voyons plus vivre et danser le monde redevenu joyeux et calme. Comme lorsqu’on fait un beau rêve. Étranges ces rêves nocturnes ressemblant à notre réel peuplé de ceux que l’on aime et connaît, plus ceux qui viennent s’immiscer dans le film. Ce qui donne au film ou au rêve, cette impression de cauchemar ou de bonheur.
Il y a des auteurs vraiment lucides, touchant des points sensibles comme cette imagination que la raison prétentieuse méprise, ce en quoi elle se trompe. Car dans l’imaginaire, il y a du monde. Et du monde réel, en plus du monde fantasmé. Le monde tel qu’il vit et celui qu’on voit, comme une rencontre.
On retrouve cette idée là dans le choc du présent, point de rencontre en deux temps, dans le flux montant et l’ascendant, qui se croisent, ou comme celui des générations.
Certes, nous ne sommes pas venus sur terre pour y rêver, pour dormir, ou s’enivrer. Nous sommes venus ici pour ceux qui nous sont chers, composer la chaîne cruciale vitale dépassant largement le temps de notre existence. Plus que biologique, plus que sociale ou historique, sans rien exclure du tout.
Il s’y dessine tout un passé futur. Un passé sur lequel nous ne reviendrons plus, comme lorsque les jeux sont faits, et qu’il vaut mieux ne pas les perdre. C’est de ça qu’il s’agit lorsque nous parlons de signe plus ou moins.
Des signes, et de l’imaginaire.
Qu’entendons nous du monde des événements, je veux dire intérieurement, sans tenir compte de ce qu’en disent les radios, quels signes en tirons nous ?
Pourquoi désigne-t-on un ennemi ? Imagine la manip : Tous ceux qui pèsent sur les signes. Ce qui fait une pensée, une opinion juste, ou injuste. Avec les conséquences dramatiques que l’on sait, les souffrances du monde que nous ne préférerions pas voir ou imaginer tellement c’est atroce. L’imaginer est plus pénétrant que le voir, on se met à la place de celui qui vit cela, comme si nous le vivions. Ceci dit, nul n’est revenu des chambres à gaz, ou des couloirs de la mort nous décrire leurs impressions et leurs souffrances. Mais on peut imaginer ce qu’elles furent, ou seront.
C’est pour ça que le monde s’inquiète.

Passer son temps

Le temps passe sans rien faire, on se retrouve à en parler, à lire et à boiter sans comprendre ce qui se passe, n’ayant plus comme perspective que la mort qui nous suit.
On la dessine croyant la tenir entre nos mains, elle nous brise les reins. Tout semble si vain. Si douloureux.
Ces amours qu’on nous arrache, ces faux frères, ces assassins de tous nos rêves, qui nous laissent gisant sur la grève, et se servent de nous pour assouvir je ne sais quelle vengeance, et fomenter des guerres contre nos âmes.
N’aurions-nous pas aimé comme il faut, accompli nos devoirs, conjugué nos mots à temps, et pris soin des siens ? Il n’y a plus rien de suffisant pour échapper à nous-mêmes dans cet ultime face à face, où le vide nous attend. Le vide atroce, l’absence, personne à tenir dans ses bras, et cajoler. Sentir son cœur palpiter comme une île et un espoir.
Tu voyais.
Tu as vu les océans, les vagues, le vent, les neiges, le soleil brûlant ta solitude, tu as franchi sans le savoir les limites interdites de ta mémoire défunte. Et tu constates le cynisme affligeant des tueurs qui t’envoient dans ton ciel sans l’ombre d’une pitié.
Est-ce pour cette unique raison qu’avant tout combat contre tes ennemis légitimes, tu dois mieux faire, mieux penser sans compter, sans calculer ta dépense. Là, sans doute, ni redoute, sans reculer tu retrouves ton corps conscient. Et fort.
Le fleuve des mots a cette vocation là, les images, les formes, les sons, les poèmes et les monuments érigés te ressemblent, ce sont comme des habits dans lesquels tu te glisses. Comme les masques des sorciers qui effectuent leur danse rituelle, comme le dragon secret, où la foule s’effraie.
Elle réalise à quelle puissance ils ont affaire.

L’enjeu

Non, l’enjeu n’est pas de tenir sa croix, ses icônes, son croissant ou son sceau de Salomon comme un étendard sanglant et victorieux sur ces morts que nous croirions avoir vaincu. Il s’agit d’autre chose, de plus profond qui peut se révéler. Situation précaire de la terre et de la vie dans ces univers où nous nous sentons radicalement seuls et sans écho, sans autre vie possible. Pensez donc, nous serions enfermés dans une bulle à jamais, sans ouverture vers le ciel et par conséquent avec tout Ce qui l’habite. Nous ne serions rien qu’un minuscule incident, sans voix, succombant dans l’oubli total ?
Les intempéries, la dureté des climats, peu importe la cause, nous rappelle que nous sommes en principe vivant.

Que pourrions-nous savoir ?

Si vous pensez que la totalité ne fonctionne que par la raison ou par la science, nous allons avoir du mal à nous entendre. De même que ceux qui ne jurent que par l’hermétisme, ou les voies impénétrables qui nous surplomberaient.
Si la nature était prévisible, cela serait d’un ennui mortel. Par mer calme, une lame de fond peut surgir inopinément, et emporter l’imprudent. Il se peut qu’il ne se passe rien, probablement. Cependant ça arrive. La nature est invisible et parfois visible. C’est d’ailleurs la raison d’être de l’art, de saisir ces moments rares où la nature fait son apparition. À la façon d’un souffle qui vient ou ne vient pas, sans que nous sachions s’il va venir, et comment il viendra, ou non.
Il est néanmoins probable qu’un pommier donne des pommes, et non pas des poires. Dans ce sens nous pourrions penser la nature conforme à nos prédictions, sans cependant savoir d’avance la saveur exacte ou la quantité que l’arbre nous donnera. Disons qu’il y a de la marge, une certaine probabilité, sans plus, jamais atteinte en entier.
Si nous pouvions savoir à l’avance, la vie serait sans sel. Qu’aurions nous à y faire ? Il suffirait de laisser faire la machine et se laisser emporter par le courant.
Mais le réel n’est pas ainsi dans son ensemble. Il arrive que des éléments inattendus viennent bouleverser nos plans. Et modifient nos trajectoires. Des visions, des intuitions, des pensées surprenantes ou des hasards, des étranges coïncidences perturbant la monotonie des jours. Des angoisses, ou des fantômes, brisant l’uniformité. Tout cela échappant à la raison. Nous pourrions par conséquent la perdre, ou le simple bon sens.
Si la nature se cache ce n’est pas sans raison. Si elle s’expose elle se met en danger. Disant cela par « hasard », jetant cette phrase, j’en ignore la raison. Il n’est pas exclu que l’univers naturel contienne un prédateur affamé.
Rien n’étant innocent, ni gratuit. L’erreur est incluse dans la vérité, de même que l’impur dans le pur.
Et c’est par là que nous pourrions progresser. Non pas en professant un pur pur dénué d’altération. Encore moins un impur pur. Évidemment…
Mais je vous laisse, à vous de voir.

Le fil de la pensée

Dans l’avion pour New-York, partant à l’aventure il y a de cela 50 ans je lisais tel un béotien la sonate à Kreutzer de Tolstoï, et songeais que tout était en germe, déjà exprimé, déjà pensé. Puis aujourd’hui lisant les possédés de Dostoïevski, je retrouve cette même impression, atténuée et moins naïve, des idées et des sentiments exprimés, de ces mêmes quêtes qui hantent les hommes. Je me trouve différent dans ma lecture. Il me semble pouvoir pénétrer plus en profondeur dans les subtilités, la finesse des traits dessinés, les modulations, comme pouvant saisir l’arrière plan, ce qui se trouve entre les lignes, qui n’est pas évident à première vue.
Subtilité de la plume inspirée, produit des âmes délicates, arrivant à rendre ou presque, visible l’invisible. Ce qui n’est peut-être qu’une projection de ma pensée et de mes désirs, ceci n’est jamais à exclure. Non, ce qui est intéressant c’est de lire les âmes. Ici des âmes russes. Comme par hasard.
Alors qu’il est en ce moment question de la Russie, et que ces auteurs ont fait couler beaucoup d’encre à propos de leur culture, de leur sensibilité, de ce qui fait leur originalité. De leurs passions et de leurs crimes.
On se transforme avec le temps, mais demeure un fil. Plus jeune, il me semblait pouvoir appréhender le signe contenu dans les images plus que dans les mots, recouverts de sens qui me restaient cachés, très voilés. Ça, c’est selon les gens. Des jeunes gens peuvent avoir très tôt un regard d’aigle sur ce qu’ils lisent, et n’entendre rien à des peintures, ou des musiques. Ceci dit, celles-ci pompeuses ou savantes peuvent n’être que des glouglous très bêtas, ou des chevauchées de chars, de canons sans trop de nuances.
Il y a tellement d’œuvres. L’important dans une œuvre, c’est ce qu’on ne perçoit pas. Et l’ensemble des œuvres fait son ouvrage de tisser en nous une somme de recoupements, de constantes, d’impressions fugitives et d’entendements de choses secrètes, en affinité avec nous.
On finit par s’entendre, ou se voir dans tout ce chaos orchestré. On finit ou on commence ?
Qu’est-ce qui a évolué sur le fil de la pensée ? Et comment ? Sans doute celui qui œuvre déroule en lui ce fil, fait en sorte de l’exprimer au mieux, ce qui permet à l’autre de mieux se voir, par ce qui lui a été donné à voir, à lire ou à entendre. Ainsi il y a transmission de l’un à l’autre. Nous ne serions plus enfermés dans notre psyché maladive.
Deux parenthèses :
Bizarre tout de même ce qui se passe sur cette terre. Avant, en Nouvelle-Calédonie, il n’y avait pas de prison. Les civilisés conquérants en ont construit.
Qu’est-ce que les Russes auraient commis comme crimes qui serait aux yeux des occidentaux comme absolument impardonnable ?
Quel est le sens de tout cela ? De ces enfermements respectifs, du voyage qui se passe mal, comme des marins qui font naufrage.
Remarque, le marin aime la mer qui lui parle, et cela fait son bonheur.

Nihilisme

Qu’est-ce que ça veut dire ce nihilisme ? une absolue négation de tout ce qui est en l’état, dictant notre condition, sur la base de principes et de lois fausses, de mensonges, d’erreurs et de conditionnements qui rendirent le monde esclave, faire table rase.
On a vu ce que cela donnait. Retomber dans des pièges identiques, des empires et leurs mains de fer, du même ordre que ces royaumes, si ce ne fût pire. Tout cela jalonné de crimes, pour un bien hypothétique qui s’avère sans consistance. Humanité vivant sous la terreur. La même que celle instaurée sous les théocraties, qui brûlèrent les sorcières et les brûlent encore.
Comme si nous ne pouvions vivre sous le règne du doux. Et que nous allions nous y endormir ou nous vautrer dans la fange des plaisirs, perdant toute liberté. C’est un peu ce qui se passe dans ces pays aisés qui pensent que tout leur est dû. Et que le monde est à leur service, dès lors qu’ils mettent genou à terre devant les autorités puissantes du moment, sans voir que le règne est d’une violence inouïe, facteur de misères. Et suscite ces envies de révolutions.

L’athée n’est pas obligatoirement nihiliste.

Il laisse Dieu en suspens, se figurant son absence. Il peut prendre de l’existence cette part de la nature qu’il juge belle et bonne, et se calquer sur elle, sans présumer des plans qui la précèdent. De même ce qui en devient une fois quittée la terre.
Le croyant ou le non croyant sont au même niveau d’ignorance du voyage des morts. Le nihiliste affirmant qu’il n’y a plus rien. En quoi il n’a pas complètement tort, c’est qu’il n’y a plus rien de ce qui était ici. Sauf en nos mémoires. Ce qui n’est pas rien. Ce qui nous fait entrer dans des songes étranges. Et nous touche dans nos profondeurs. Ce qui nous détermine.
Nous ne pouvons faire abstraction des affects vécus et éprouvés, de même des visions que nous avons eu. Tout cela nous traverse, qu’on le prenne ou le rejette. Ce qui nous pousse à agir, à notre insu ou en conscience, selon notre degré d’ouverture et d’amour.

La difficile question du Rien

C’est celle de l’infini, de la totalité, de la présence et de l’être, face à ce qui n’est pas. Avons-nous sérieusement les moyens d’y répondre si nous ne « sommes » pas dans cette totalité ? Si nous ne sommes pas cette totalité en nous-mêmes, que ce soit par le biais d’une humanité, d’une nature et d’un cosmos. Disons essentiellement. Sans réduire à l’insignifiance le moindre de nos gestes et nos pensées.
Plutôt qu’une table rase voyons ce qu’on pose sur la table. De quoi peut-il s’agir ?
Il s’agit, d’agir. Dieu s’agit. Se peut-il qu’Il agisse sans Nous ?Quantité négligeable ? Ce serait une atrocité existentielle si nous procédions de la connaissance, et que nous la perdions.
Que les hommes se mettent en révolte face à ces horreurs mais qu’ils fassent aussi le choix de la merveilleuse vie qui existe, aussi bien ici qu’ailleurs.

Ce qui est troublant

C’est le gouffre amer des amours perdus. Il y eût une déchirure quelque part, incompréhensible, à laquelle nous devons faire face, sans autre recours que de nous-mêmes. Et le soutien inconditionnel de la Nature, hélas mise à mal.